26 octobre 2017

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©Photo TC Media - archives

M. Bélanger réagit à l’entente de principe intervenue hier entre les propriétaires résidentiels (condos) et lui-même (espaces commerciaux), à la suite de deux jours de discussions entre les procureurs des deux parties. Les premiers réclamaient plus de 600 000 $ au second en frais de copropriété. L’entente sera soumise au syndicat des 91 propriétaires en novembre.

« Il y a bien des choses à mettre en perspective. Ce n’est pas un dossier facile, pour moi comme pour eux. Leur propriété, c’est leur logement, moi, ma propriété, c’est la « business ». J’ai peut-être pris des décisions qui n’ont pas fait l’affaire de chacun des propriétaires et je comprends ça, c’est légitime. Cependant, il y a bien des choses, et c’est dommage, qu’on s’est dit lorsqu’on a amorcé le dossier il y a 18 mois, qui auraient pu être réglées très rapidement. À ce moment, il y a plus ou moins deux ans, j’avais un acheteur et je l’ai perdu à cause de ça. Quand on a fait une réunion avec les membres du conseil d’administration du syndicat, je leur ai demandé d’être patients, le temps de conclure ma transaction. On a manqué de patience, j’ai perdu ma transaction et on en est rendus ou on est là », commente Michel Bélanger.

AUCUNE RÉPONSE

Michel Bélanger rappelle par ailleurs qu’il avait mis de l’avant un projet de 14 condos pour le rez-de-chaussée de Place Saint-Laurent il y a deux ans et demi et qu’il n’a eu aucune réponse. Il se demande si le milieu rimouskois tient « tant que ça », comme on dit, à Place Saint-Laurent quand on lui souligne que c’est un édifice important du centre-ville. « J’ai cherché des partenaires à Rimouski pour ce projet et d’autres et je n’ai vu aucun signe d’intérêt. Je n’ai pas reçu de réponse, j’ai perdu beaucoup d’argent et la partie commerciale de Place Saint-Laurent demeure à vendre. Avis aux intéressés », lance M. Bélanger, qui demeure toutefois ouvert aux propositions de partenariat.

Il souligne enfin à l’intention des propriétaires de condos qu’on aurait avantage à revoir la convention des copropriétaires de Place Saint-Laurent, en séparant complètement les deux entités d’affaires (résidentielle et commerciale), ce qui éviterait ce type de conflit.