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16 novembre 2017

Québec doit agir pour relancer le domaine agricole dans l’Est-du-Québec

Gilbert Marquis

© Alexandre D'Astous - Le Laurentien

Il faut de nouveaux outils pour soutenir le développement des entreprises agricoles des régions éloignées.

C’est le message que les fédérations régionales de l’Union des producteurs agricoles (UPA) du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine adressent au Gouvernement du Québec à l’occasion du Sommet sur l’alimentation. Les problèmes de dévitalisation et de déclin démographique entravent la création de nouvelles fermes et compromettent le potentiel d’innovation du milieu.

Les fédérations régionales de l’UPA appuient leurs revendications sur un rapport publié le 16 novembre par l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC). Ce document réaffirme l’importance stratégique qu’assurera la politique bioalimentaire du Québec dans la création d’outils d’intervention qui s’avèrent maintenant nécessaires pour assurer la relance du domaine agricole dans les régions comme le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie – les Îles.

« L’agriculture et la foresterie sont le cœur de l’économie et de la vitalité de nos milieux. Les pistes de solution avancées par l’IRÉC nous permettent de reconnaître cette importance. Elles envoient surtout un signal fort des besoins des régions périphériques au gouvernement pour sa politique bioalimentaire », mentionne le président de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent, Gilbert Marquis.

Propositions structurantes pour la politique bioalimentaire

Le rapport de l’IRÉC propose trois types d’instruments : des outils de soutien opérationnel, des instruments financiers de développement et des moyens permettant de structurer et d’accélérer l’établissement de la relève dans les régions à fort potentiel. Sur la base de ces propositions, les deux fédérations régionales ont entamé une démarche de concertation auprès des intervenants en agriculture et foresterie privée dans l’Est-du-Québec. Afin de voir l’agriculture d’ici prospérer et rayonner, le résultat de cette démarche devra être soutenu par la politique bioalimentaire du Québec.

Pour sa part, Michèle Poirier, présidente de la Fédération de l’UPA de la Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine indique : « Ces propositions redonnent espoir à nos productrices et producteurs. Par contre, pour y parvenir, il faut que tous les intervenants et élus appuient cette démarche. C’est dans cet esprit que nous avons formé un comité d’intervention pour sillonner nos communautés et obtenir leur adhésion. »

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