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02 novembre 2017

Bois d’œuvre : la FQM dénonce la décision des États-Unis

Surtaxe de 20,83%

La Fédération québécoise des municipalités (FQM) dénonce la décision du Département du commerce des États-Unis d’imposer au bois d’œuvre des droits compensatoires moyens de 14,25 % et des mesures antidumping de 6,58 %, pour un total de 20,83 % en surtaxe.

Du même souffle, elle demande aux gouvernements canadien et québécois de maintenir les programmes de prêts et de garantie de prêts et de s’assurer que les entreprises puissent recevoir les sommes rapidement.
 
« Il est désolant de voir que nous nous retrouvons dans une situation similaire à celle de 2002. Ce sont 225 municipalités dont la vitalité dépend de l’industrie forestière. On salue la décision d’Ottawa d’intenter des recours judiciaires contre le gouvernement américain, mais cette décision ne doit absolument pas mettre un terme aux négociations entourant un accord bilatéral sur le bois d’œuvre », déclare le président de la FQM, Richard Lehoux.
 
La FQM demande au gouvernement du Québec de continuer ses démarches afin de faire reconnaître son régime forestier particulier pour que le Québec soit exclu de l’imposition de tout droit compensatoire. Cette décision du Département du commerce n’est pas de nature à calmer les inquiétudes face à l’imposition en 2018 de droits compensateurs et antidumping sur les usines québécoises de papier couché. Le risque d’une multiplication des poursuites envers l’industrie du bois canadienne est bien réel et pourrait avoir des conséquences graves sur les communautés forestières.
 
« La FQM va continuer à représenter les intérêts des municipalités auprès des différents paliers de gouvernements et continuer à appuyer les démarches afin de protéger notre industrie et assurer le développement économique de nos communautés. On est habitué à se serrer les coudes quand les choses tournent mal et c’est ce que l’on va continuer à faire jusqu’à ce que cette crise soit résolue », a conclu M. Lehoux.

Un faux répit

L’Union des municipalités du Québec (UMQ) estime que la baisse des tarifs pour plusieurs producteurs est un faux répit qui démontre encore une fois la profondeur de la crise qui subsiste entre les deux pays. « Depuis 35 ans, les États-Unis accusent le Canada de subventionner ses producteurs. Les tribunaux ont toujours tranché en notre faveur, mais la crise persiste et nos régions en souffrent. Nos producteurs en subissent les contrecoups, et se voient imposer des tarifs punitifs et exorbitants sur leurs exportations.  Aujourd’hui, ce n’est pas une baisse de tarifs que l’on souhaite, c’est une absence de tarifs ! »,  commente le premier vice-président de l’UMQ et maire de Drummondville, Alexandre Cusson.  

Injustice pour les propriétaires privés

La Fédération des producteurs forestiers du Québec réitère l’importance de défendre les particularités de la forêt privée dans le litige qui opposera vraisemblablement les États-Unis et le Canada dans le dossier du bois d’œuvre. « La réalité des propriétaires forestiers québécois est similaire à celle de leurs vis-à-vis américains. Nous revendiquons une exemption pour le bois de la forêt privée puisque l’imposition de droits compensateurs représente une grande injustice», lance le premier-vice-président de la Fédération, Berthold Gagné.

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