Denis Roussel n’est pas intéressé par Val-Neigette

Même si ses affaires vont très bien, alors que le Groupe Roussel souligne ses 20 ans de propriété du Mont-Comi en même temps que le 45^e du Parc, M. Roussel ne se voit pas opérer deux stations. Ce dernier applique le dicton « qui trop embrasse, mal étreint ». « Si je n’étais pas rendu à 63 ans, cela pourrait être une autre histoire, mais il faut être réaliste. Je préfère de loin m’assurer que tout fonctionne bien ici. Mes priorités, ce sont ma famille, mes petits-enfants et notre clientèle, nos membres, pour que le Parc du Mont-Comi survive aux éventuels problèmes – il y en a toujours. »

Val-Neigette a poursuivi sa dérive hier. Alors qu’on sait la station accablée par des problèmes financiers, le propriétaire, Mathieu Dufour, tente de vendre des abonnements de saison pour 2017-2018, mais l’affluence n’est pas au rendez-vous. Un informateur de TC Media, un habitué de la station située à Sainte-Blandine, est allé s’informer sur les lieux hier. « Salut Pierre. À 11 h, le chalet de Val-Neigette était barré. À 15 h, il n’y avait qu’une voiture, je crois que c’était celle de M. Dufour. Il n’y avait toujours personne d’autre. Je pense bien que ce sera ma dernière visite là-bas. » Aujourd'hui dimanche, la ligne téléphonique de Val-Neigette est débranchée.

Pour Denis Roussel, le secret de la réussite, malgré les impondérables comme les lois environnementales, la formation du personnel en sécurité, la prévention des accidents et l’entretien de la machinerie, c’est le service personnalisé aux usagers, les investissements judicieux, l’entretien adéquat des équipements. Les Roussel sont reconnus comme des patrons dévoués.