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30 mars 2017

Les chercheurs d'emploi sont nombreux au rendez-vous de l'emploi dans La Mitis

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

MARCHÉ DU TRAVAIL. À sa deuxième année, le rendez-vous de l'emploi dans La Mitis a attiré de nombreuses personnes à la recherche d'un emploi, au centre Le Colombien de Mont-Joli, en fin de journée hier.

Sans emploi depuis quelques mois, Éric, un de ces chercheurs d'emploi,  est optimiste de pouvoir se placer dans un horizon proche. « J'ai laissé mon c.v. à plusieurs endroits. Le fait d'avoir un contact personnel, c'est un plus. C'est ce qui peut faire la différence » souligne l'homme d'une trentaine d'années.

On a fait de belles rencontres, et agréablement surprises de la quantité des gens qui se présentent. -Mélyssa Boulay

Pour Benoit B. Lymburner, directeur régional d'Emploi Québec, « c'est important qu'on ait des plateformes qui permettent un rapprochement entre les employeurs et les chercheurs d'emploi. C'est toujours un défi d'aller chercher les gens en recherche d'emploi, mais cette année je crois que c'est réussi » dit-il.

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

Benoit B. Lymburner, directeur régional d'Emploi Québec.

Organisatrice de l'événement pour le compte du comité Relève-Mitis,Isabelle Blouin-Gagné, de Le Mot Juste Communication, abonde dans le même sens. « Le salon a ouvert à 16 h et une heure et demie plus tard, il y avait déjà plus de 90 personnes qui sont passées. Tous les partenaires sont très satisfaits. Il y a beaucoup d'emplois de qualité, à temps plein, durables qui sont offerts » relève madame Blouin-Gagné en faisant été de 71 offres d'emploi et 100 postes disponibles. À l'issue du salon, 130 personnes s'étaient présentées à l'un ou l'autre des stands réservés aux employeurs.

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

Isabelle Blouin-Gagné de Le Mot Juste Communication qui organisait l'événement pour le compte du comité Relève-Mitis.

Selon Benoit B. Lymburner, « les indicateurs du marché de l'emploi sont très positifs au Bas-Saint-Laurent.L'enjeu, c'est la diminution de 11 400 personnes dans la tranche des 15-64 ans qui ne sont plus sur le marché du travail, depuis 2007. C'est certain que ce déficit, on en paie un peu le prix maintenant. C'est important d'utiliser le bassin potentiel d'employés, et d'ouvrir. Il y a des gens qui n'ont pas à priori le profil recherché, mais on demande aux employeurs d'accepter de les accueillir et de les accompagner. »

À l'image des besoins qui sont multisectoriels, une trentaine d'employeurs  de tous les secteurs économiques étaient présents pour ce rendez-vous de l'emploi dans La Mitis, qui figure parmi la vingtaine d'activités organisées dans le cadre de la Semaine de l'emploi au Bas-Saint-Laurent.

Nancy Bérubé de Cedrico est confiante de pouvoir combler les besoins de l'entreprise de Price. « En fonction du salon et de la clientèle qui circule, ce sera plus du côté des manouvres et des postes de journaliers de production en usine. Pour les opérateurs polyvalents, on aime aussi avoir une liste de rappel de cinq à six personnes, c'est l'idéal. Actuellement, je n'ai pas de postes à combler mais c'est très régulier. On cherche un remplaçant pour le poste de préposé au séchoir ainsi que pour celui d'opérateur de chargeur » commente madame Bérubé. En revanche, pour le poste de directeur financier, vacant depuis presque un an, l'entreprise a de la difficulté à le pourvoir.  

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

Nancy Bérubé et Marc Vicaire, Groupe Cedrico.

Cedrico comme plusieurs entreprises fait face à un manque de main d'œuvre qui s'est accentué au cours des dernières années. « C'est autant du côté des journaliers de production que des métiers spécialisés et semi-spécialisés. On peut penser que journalier c'est plus facile à combler, mais trouver des candidats qui démontrent un certain potentiel ou un désir et une capacité d'avancement en usine pour qu'on puisse les former éventuellement à d'autres postes plus stratégiques, c'est plus difficile » souligne Nancy Bérubé.

Dans un tout autre secteur, Mélyssa Boulay, propriétaire du Café du Château, tente depuis deux mois, via Emploi Québec et les réseaux sociaux, d'attirer une perle rare dans son café.

« On misait beaucoup sur l'activité d'aujourd'hui pour avoir des candidats potentiels. On sait que les gens qui se présentent ici sont vraiment à la recherche d'un emploi. On est confiant. On a fait de belles rencontres, et nous sommes agréablement surprises de la quantité des gens qui se présentent » commente madame Boulay.

©Photo TC Media - Sonia Lévesque

Marie-Michelle Loubier et Mélyssa Boulay, Café du Château.

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