19 septembre 2017

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Pour le secteur de la transformation alimentaire, il est opportun de prendre position en tant qu'industrie manufacturière de premier plan et de l'inscrire dans les orientations que se donnera le gouvernement, et ce particulièrement afin de s'adapter aux changements provoqués par la numérisation et de poursuivre la croissance des exportations, surtout en période de négociation de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et de démarrage de l'Accord Canada-Europe (AECG). Les entrepreneurs de l'industrie voient l'avenir avec optimisme, malgré que les enjeux soient de taille et les défis nombreux : la rareté d'une main-d'œuvre qualifiée en nombre suffisant, des investissements majeurs en automatisation et en innovation, ainsi que des marchés à conquérir.

L’industrie de la transformation alimentaire est un pilier économique pour le Québec. Les entreprises en transformation alimentaire sont réparties sur l'ensemble du territoire et constituent le premier employeur manufacturier de la province avec plus de 66 000 emplois qui dépendent de leur performance. Qu'il s'agisse de fruits et légumes transformés, de boulangerie, de volaille, de vins et spiritueux, de sirop d'érable ou même de saumon fumé, notre grande industrie est une force économique majeure qui reflète l'identité entrepreneuriale des Québécois et le génie des affaires.

Le gouvernement se doit d'appuyer l'industrie de la transformation alimentaire, premier secteur manufacturier en importance au Québec. Le CTAQ s'assurera de défendre les intérêts de l'industrie lors du Sommet sur l'alimentation, prévu le 17 novembre, à Québec.