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20 janvier 2018

Une nouvelle étude démontre que la pérennité de la gestion de l'offre est fondamentale

Gestion de l'offre et négociations de l'ALENA

©Photo TC Media – Archives

Les résultats d'une étude de PricewaterhouseCoopers (PWC Canada) démontrent que l'abandon de la gestion de l'offre dans le secteur des œufs et de la volaille serait dommageable pour ces secteurs et pour l'économie canadienne.

À quelques heures du début de la 6e ronde des négociations de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) à Montréal, le président de l'UPA et porte-parole du Mouvement pour la gestion de l'offre, Marcel Groleau, s'est joint à Laurent Lessard, ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, à Ghislain Gervais, président La Coop fédérée, à René Proulx, président-directeur général d'Exceldor ainsi qu'à René Moreau, président d'Agropur, pour dévoiler ces résultats.

L'étude de PWC Canada, comme celle réalisée à la demande d'Agropur par le Boston Consulting Group en 2015, le démontre de façon indiscutable. « La pérennité de la gestion de l'offre au Canada est fondamentale. Le gouvernement canadien et le gouvernement du Québec ont raison de maintenir, avec fermeté, leur position en faveur de la gestion de l'offre dans le cadre de la renégociation de l'ALENA. Et comme vous le constatez, les membres des filières avicole et laitière du Québec partagent cette position, qu'ils soient producteurs, fournisseurs ou transformateurs » a déclaré Marcel Groleau.

Une balance commerciale déjà à l'avantage des États-Unis
Depuis la mise en œuvre de l'ALENA en 1994, les échanges agricoles entre le Canada et les États-Unis se sont beaucoup accrus, au grand avantage de nos voisins. Les États-Unis ont, en 2016, profité d'un excédent commercial agricole de 2,2 milliards de dollars avec le Canada.

Contrairement aux idées reçues, la balance commerciale des produits sous gestion de l'offre est largement à l'avantage des États-Unis. Ainsi, entre 1993 et 2016, la valeur des produits laitiers américains vendus au Canada est passée de 50 millions de dollars à 557 millions de dollars. L'an dernier seulement, les trois quarts des importations canadiennes de produits laitiers provenaient des États-Unis. Notre déficit commercial pour ce secteur a atteint 445 millions de dollars.

En 2016, 16 % la consommation canadienne totale de viande de poulet provenait de l'étranger alors que le niveau d'accès prévu dans nos accords n'est pourtant que de 7,5 %. La quasi-totalité de ces importations (14 % de la consommation canadienne) est venue des États-Unis. Le scénario se répète et s'accentue dans le secteur des œufs. Les importations d'œufs d'incubation américains représentent aujourd'hui près du quart (21,1 %) de la production canadienne, sans compter qu'à peu près 30 % des exportations américaines d'œufs de consommation prennent systématiquement la route du Canada. 

Avec 116 000 emplois, une contribution au PIB de 8,7 milliards de dollars et des recettes fiscales de 2,1 milliards de dollars, les productions québécoises de lait, d'œufs et de volaille représentent un secteur économique majeur pour le Québec, le Canada et leurs régions.

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11,4 millions de dollars pour des projets mobilisateurs en électrification des transports

Le gouvernement du Québec lance un 2e appel pour des projets mobilisateurs en électrification des transports afin de stimuler la recherche et l'innovation dans cette industrie et de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Les entreprises ont jusqu'au 9 mars 2018 pour soumettre leurs initiatives dans le cadre de cet appel de projets, auquel un montant maximal de 11,4 millions de dollars a été accordé. Conjuguées avec la participation du secteur privé, les dépenses associées à ces projets pourraient totaliser près de 23 millions de dollars.

Le financement de ces projets est sous la responsabilité du ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation et fait partie de l'une des mesures du Plan d'action en électrification des transports 2015-2020 et du Plan d'action 2013-2020 sur les changements climatiques, financés par le Fonds vert.

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Une troisième hausse des taux directeurs au Canada

  • États-Unis : le temps froid a fait bondir la production industrielle, mais a provoqué un ressac des mises en chantier.
  • La Banque du Canada a annoncé une autre hausse de ses taux d’intérêt directeurs.
  • Canada : les ventes des manufacturiers ont rebondi en novembre.
  • Les bonnes perspectives économiques mondiales et américaines ont alimenté les marchés financiers aux États-Unis.
  • La Banque du Canada a resserré sa politique monétaire d’un quart de point. Le taux cible des fonds à un jour passe à 1,25 %.
  • Le dollar canadien est demeuré plutôt stable malgré la hausse des taux directeurs, alors que celle-ci avait été anticipée.

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Banque du Canada : les taux directeurs poursuivent leur remontée graduelle vers un niveau moins expansionniste

Le taux cible des fonds à un jour passe de 1,00 % à 1,25 %. La hausse décrétée aujourd’hui n’est pas une surprise, puisqu’elle était fortement attendue par les marchés financiers et les prévisionnistes. À 1,25 %, le taux cible des fonds à un jour est encore nettement inférieur au taux neutre (qui se situe entre 2,50 % et 3,50 %). De nouvelles hausses seront donc nécessaires au cours des prochains trimestres pour resserrer les conditions monétaires au pays. Le moment précis de ces dernières reste toutefois incertain et tributaire de la performance de l’économie canadienne.

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