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21 mars 2018

Ça sent la fin pour Val-Neigette

FERMETURE. Ça sent la fin pour la station de sports d’hiver Val-Neigette, dans le district Sainte-Blandine, à Rimouski, après 60 ans d’histoire.

Les espoirs semblent minces de relancer l’entreprise, alors que le président et directeur général, Mathieu Dufour, confirmait en fin de semaine qu’il n’a pas reçu d’offre d’achat à la date du 15 mars, qu’il s’était fixé, pour obtenir une proposition d’un des trois investisseurs intéressés.

« Il n’y a pas eu d’offre et on va probablement démanteler la station. Le télésiège sera vendu, ainsi que le système d’enneigement artificiel. Probablement qu’on fera autre chose avec le restant. On se laisse le temps de penser à ça. En 2018, avec un début de saison qui a démarré difficilement, cela ne nous a pas aidé et c’est pourquoi on a pris la décision de faire autre chose », commentait M. Dufour, devenu propriétaire de cette station il y a cinq ans, après son père, Raynald, pour un total de neuf ans avec sa famille.

©Photo TC Media – Charles Lepage

Mathieu Dufour, propriétaire de Val Neigette

Créances

Non seulement la station n’a pas « roulé » comme elle l’a déjà fait, au cours des dernières années, mais en plus, Val-Neigette devrait 86 500 $ à la Banque de développement du Canada et 82 200 $ à la Société d’aide au développement des collectivités, qui ont entrepris récemment des démarches juridiques pour obtenir leur dû.

La Ville de Rimouski ne veut pas investir dans Val-Neigette. « C’est une entreprise privée », faisait valoir récemment le conseiller du district, Dave Dumas, qui ajoutait lundi que la nouvelle du futur démantèlement est « Une grande déception ».

« Je pense que M. Dufour ne contrôle plus grand’chose : ce sont les créanciers qui vont disposer des actifs. Tout n’est pas terminé », soutient pour sa part le maire, Marc Parent, qui « Croit toujours au potentiel de Val-Neigette. Il peut y avoir des acheteurs. Il s’agit d’avoir un vendeur qui a des attentes raisonnables. »

À Sainte-Blandine, un intervenant socio-économique bien connu, Marcel Brisson, lance : « Il faut tout faire pour sauver Val-Neigette. On ne parle pas d’un projet qui partirait de rien! Tout est déjà là. L’infrastructure est bonne; suffit de trouver quelqu’un pour s’en occuper. La Ville pourrait s’impliquer plus, ne serait-ce qu’en attendant un « vrai propriétaire ». » Le père de M. Brisson, Gabriel, et ses frères, Lucien et Claude ont été les premiers à défricher la montagne pour en faire un centre de ski. L’évaluation municipale de Val-Neigette est à 1,1 M$.

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