06 mars 2018

Partager sur les réseaux sociaux

Au total, plus de 9,4 millions $ ont été versés pour le foin, 7,6 millions $ pour les cultures maraîchères et 6,7 millions $ pour les céréales, le maïs-grain et les protéagineuses ont été versées par la Financière agricole. Il s'agit d'un montant plus élevé que la moyenne annuelle de 24,6 millions $ des cinq dernières années. Par ailleurs, les indemnités pour les dommages causés par la sauvagine ont été de plus de 1,3 million de dollars. Les valeurs assurées en 2017 étaient de plus de 1,2 milliard de dollars.

Pour la région du Bas-Saint-Laurent, 1 219 entreprises agricoles étaient assurées pour des valeurs représentant 90,5 millions de dollars. De ce nombre, 814 entreprises ayant subi des pertes indemnisables ont reçu des sommes totalisant 7,9 millions de dollars, dont plus de 6,7 millions de dollars pour le foin.

En Gaspésie, 82 entreprises agricoles étaient assurées pour des valeurs représentant 6 millions de dollars. De ce nombre, 38 entreprises ayant subi des pertes indemnisables ont reçu des sommes totalisant plus de 127 000 dollars, dont plus de 55 000 dollars pour le foin et plus de 37 000 dollars pour les pommes de terre.

Portrait des cultures au Bas-Saint-Laurent

Les conditions climatiques de la saison 2017 ont été marquées par une sécheresse sur tout le territoire du Bas-Saint-Laurent. Ces conditions ont entrainé des pertes de rendements et des indemnités importantes versées principalement aux producteurs assurés pour le foin, les pommes de terre et le miel. 

Les conditions hivernales n'ont pas nui à la survie des plantes pérennes. La récolte de sirop d'érable a connu des rendements supérieurs à la moyenne pour plusieurs producteurs. Les travaux d'ensemencement des céréales et la plantation des pommes de terre se sont réalisés dans les périodes normales.

Malgré la diminution des précipitations, les conditions ont été assez favorables au développement, à la croissance et à la récolte des céréales en général. Toutefois, les cultures sur sol sablonneux ont été affectées par le manque d'eau.  Cela a engendré une maturité inégale pour certains champs de céréales et rendu la récolte plus difficile. La qualité et les rendements s'en sont trouvés diminués.

La première fauche de foin a été récoltée en temps normal. Par contre, la sécheresse importante qui a sévi juste après cette première fauche a entrainé un retard et même l'absence de repousse dans certains cas. Ceci a eu pour effet d'affecter à la baisse les deuxième et troisième fauches ainsi que les pâturages. Le rendement obtenu est nettement inférieur à la normale.

Cette sécheresse a aussi entrainé des baisses de rendement de miel et de pommes de terre. Cependant, les rendements et la qualité des protéagineuses, du maïs-grain et du maïs fourrager ont été bons. Un épisode important de grêle survenu en juillet a entrainé des baisses de rendements dans plusieurs cultures du secteur de Kamouraska.

Portrait des cultures en Gaspésie / Iles-de-la-Madeleine

Les conditions climatiques de la saison 2017 ont été relativement favorables pour la production agricole. La survie hivernale des plantes pérennes a été bonne. La récolte de sirop d'érable a également été bonne en quantité et qualité pour la majorité des acériculteurs. Les conditions climatiques de la saison végétative ont été plutôt sèches avec des averses dispersées sur le territoire de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

L'ensemencement des céréales et la plantation des pommes de terre se sont déroulés de la mi-mai à la mi-juin. Par la suite, les conditions ont été favorables au développement, à la croissance et à la récolte des céréales. Toutefois, la maturité inégale observée dans les champs de céréales, dont le type de sol est sablonneux, a rendu la récolte plus difficile. La qualité et les rendements ont été inférieurs à la moyenne.

La première fauche s'est déroulée selon le calendrier habituel, mais le manque d'eau a entraîné un retard de la repousse des deuxième et troisième fauches. Le rendement obtenu, dans l'ensemble, est inférieur à la normale. Cette diminution est plus marquée aux Iles-de-la-Madeleine. La sécheresse a aussi entraîné des baisses de rendements chez les producteurs de pommes de terre.

Les températures chaudes et sèches observées à partir de la mi-juillet ont permis aux cultures de protéagineuses et au maïs fourrager de rattraper leur retard et d'atteindre la maturité. Les rendements et la qualité obtenus ont été bons. Ces conditions ont cependant été moins favorables à la récolte de pommes de terre dont les rendements sont inférieurs à la normale.