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18 avril 2018

Charles Lepage - clepage@medialo.ca

À Rimouski le Cégep investira environ 7 M$ pour la rénovation de son complexe sportif

©Photo gracieuseté

RIMOUSKI. Le Pavillon de l'éducation physique et des sports (PEPS) du Cégep de Rimouski sera rénové au coût d’environ 7 M$ d’ici la fin de 2019, début 2020, permettant ainsi d’améliorer considérablement le programme sportif de cet établissement collégial au cours des prochaines années.

Le directeur général du Cégep, François Dornier en a fait l’annonce mardi soir devant plus de 200 personnes lors du Gala annuel de l'excellence sportive. « Comme chaque année, nous faisons un suivi et une évaluation de l’usure de nos bâtiments. Dans le cas de la rénovation du  PEPS, les choses commençaient à presser et le rapport qui m’a été déposé il y a quelques mois, démontrait très clairement que cela était notre prochaine priorité. »

Les installations sportives sont un élément d’attraction important pour de futurs étudiants qui ne sont pas présents physiquement à Rimouski et qui envisagent de venir ici. En misant seulement sur la qualité des programmes, nous sommes perdants.  -François Dornier

Les travaux préliminaires du PEPS ont été autorisés par la direction du collège et permettront de mettre à niveau toutes les installations de cette unité, du plancher jusqu’au plafond, incluant la mécanique du bâtiment, la piscine, les vestiaires, les douches, bref l’ensemble des pièces y compris une portion fenestration pour la piscine et certains autres endroits où celle-ci est absente. « L’importance de la réalisation de ces travaux équivaut à la totalité du budget consacré en un an aux équipements et à l’infrastructure, aux bâtiments et à l’entretien », d’ajouter M. Dornier.

Le début des travaux sera précédé de quelques étapes telles les analyses préalables à l’évaluation des besoins et l’estimation des travaux, les autorisations en plus du montage financier qui permettra de répartir le financement sur un certain nombre d’années. Ensuite, les travaux se dérouleront sur une période d’environ 18 mois. « On ne peut pas se permettre de fermer le PEPS pendant deux-trois ans. Par exemple, l’accès à certains secteurs comme les gymnases sera limité exceptionnellement pendant une certaine période. Il nous faudra planifier nos cours en fonction des ressources disponibles », commente François Dornier.

 Construit dans les années 70, le PEPS n’avait subi aucune rénovation majeure depuis tout ce temps, hormis le système de filtration-pompage de la piscine qui atteint à nouveau la fin de son cycle de vie.

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