11 mai 2018

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©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Selon la Société québécoise des infrastructures (SQI), le projet majeur de mise aux normes et réfection du palais de justice de Rimouski respecte les prévisions budgétaires et l’échéancier. « La fin de la construction est prévue pour le printemps 2019. L’ouverture dépendra du ministère de la Justice et des activités judiciaires du palais », explique le porte-parole pour la SQI, Martin Roy.

Il ajoute que les travailleurs s’affairent actuellement sur le chantier pour la phase de bétonnage et remblayage, de plomberie et tuyauterie. « On installe les tuyaux qui passeront sous le bâtiment, ce qu’on appelle la plomberie sous-terraine, et on procède aux travaux pour l’enveloppe extérieure. »

Patrimoine

C’est la SQI qui agit comme maitre d’œuvre du projet : « C’est un projet en gérance de construction, nous avons lancé plusieurs appels d’offres pour la plomberie, les travaux de toitures, d’excavation, et tout le reste », explique Martin Roy.

Les travaux présentent un aspect patrimonial, et comme l’explique M. Roy, chaque pierre de la façade du palais a soigneusement été numérotée pour être remise à sa place ensuite : « Visuellement, l’extérieur sera comme il était pour la partie du palais actuel même si on fabrique un nouveau mur avec les composantes d’aujourd’hui pour une meilleure isolation et performance énergétique. Le projet présente également un agrandissement et l’intégration de l’ancien établissement de détention. »

Imprévu

La Société québécoise des infrastructures (SQI), maître d’œuvre du chantier, indique avoir mis récemment fin au contrat de la firme d’ingénierie Norda Stelo pour « non-respect des engagements contractuels », sans pouvoir toutefois commenter davantage, prétextant la judiciarisation du dossier. La SQI ajoute toutefois que tout cela n’a pas d’impact sur le projet en cours, ni sur les coûts, ni sur les délais.

Les travaux estimés à 68,23 M$ consistent principalement en un agrandissement des salles d'audience, une mise aux normes des corridors, de nouvelles salles pour les consultations, des équipements à la fine pointe de la technologie, des espaces supplémentaires pour l'administration des activités judiciaires et les procureurs, un aménagement de locaux de préarchivage au sous-sol du bâtiment agrandi et rénové.