13 juin 2018

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©Photo L'Avantage - Adeline Mantyk

On a appris, lundi, que M. Pouliot fait partie du groupe qui compte aussi Guillaume Roy et Pierre Roy, de Rimouski, et Philippe Richard Bertrand, de Montréal, qui a déposé une offre d’achat pour la station de ski. Mathieu Dufour est le propriétaire officiel et il semble intéressé à vendre, contrairement à son père, Raynald, qui envisageait jusqu’à tout récemment un démantèlement et une fermeture.

©Photo L'Avantage archives

Val Neigette

Il faut être conscient qu’on aura des sous à mettre pour opérer et développer la station. Le temps est un facteur important. -

Invité à faire bénéficier les observateurs de son expérience pour dénouer l’impasse, M. Pouliot a émis les commentaires suivants.

Éviter l’escalade

« L’offre qu’on a faite, elle est honnête, mais il y a des limites. Il faut être conscient qu’on aura des sous à mettre pour opérer et développer la station. Le temps est un facteur important. Il faut faire attention à ce qu’on dit. Il faut éviter les escalades. Ce matin, on voulait expliquer le projet parce qu’on en rêve, qu’on y croit. Pour sortir de l’impasse, il faut que la famille Dufour se parle et qu’on se parle ensemble. La famille Dufour a une réflexion à faire, mais c’est sûr que ce n’est pas en faisant monter la pression qu’on va conclure une affaire », soutient M. Pouliot, récipiendaire du prix Hommage de la Chambre de commerce en 2016.

©Photo L'Avantage - Pierre Michaud

Jean Pouliot, Philippe Richard Bertrand, Guillaume Roy et Pierre Roy.

Les gens d’affaires intéressés à faire l’acquisition de Val-Neigette ne désespèrent de pouvoir concrétiser leur projet, malgré la discorde. Ils sont sérieux dans leur intention de développer Val-Neigette mais leur offre est finale et doit obtenir une réponse d’ici le 30 juin. Ils n’en dévoilent pas les détails mais la considèrent « substantielle, honnête et réfléchie ».

Prêt à discuter

La station Val-Neigette appartient bien à Mathieu Dufour, mais son père, Raynald, qui lui a cédé il y a quatre ans, a assurément son mot à dire dans la transaction. Il s’est montré moins conciliant que son fils jusqu’ici mais se dit maintenant prêt à discuter, à la suite de la sortie publique des acheteurs potentiels.

« Il y a des affaires dans les négociations que les gens ne savent pas et qui expliquent ma réaction de la semaine dernière (ndlr : il disait ne plus vouloir d’offre et avoir l’intention de démanteler les équipements). La vente des équipements (télésiège, système d’enneigement) peut attendre. Maintenant, le ton a changé. Mathieu et moi on s’est parlé, et je suis prêt à m’asseoir avec eux, avec Mathieu, pour écouter leurs propositions. »