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13 juin 2018

Les retombées insoupçonnées de l'industrie brassicole

©Photo L'Avantage – Jean-Philippe Langlais

EN RÉGION. L'Association des brasseurs du Québec s'est arrêtée à Rimouski mardi dans le cadre d'une tournée, afin d'échanger sur les impacts de cette industrie en région.

L'événement organisé par la Chambre de commerce et de l'industrie Rimouski-Neigette a réuni une cinquantaine de personnes. Les participants ont eu l'occasion de rencontrer avec des représentants de l'Association ainsi que ses membres, soit les brasseurs Molson, Labatt et Sleeman.

Une table ronde, animée par le journaliste économique François Gagnon, a permis à trois personnes d'horizons différents de discuter des retombées économiques en région de l'industrie brassicole. Le directeur du développement des affaires au Groupe Tanguay, Guillaume Gagnon, le directeur général des Grandes Fêtes TELUS, Sébastien Noël, et le directeur du marché IGA Extra Jessop, Dominic Chiasson, se sont prêtés à l'exercice.

« La bière, on la déguste, on connaît les marques, mais on ne connaît pas l'implication des entreprises brassicoles dans les régions. On est à Rimouski afin de démontrer, avec des commerçants et promoteurs locaux, la présence essentielle des brasseurs en commandites et en créant des relations d'affaires propices au développement des communautés », explique le directeur général de l'Association des brasseurs du Québec, Patrice Léger-Bourgoin.

Exemples locaux

Selon l'Association, l'industrie brassicole est soutenue par 39 000 emplois directs, et indirects au Québec, dont plus de 1 000 au Bas-Saint-Laurent. Elle compte quelque 2 000 fournisseurs, dont plus de 60 dans la région. Au Bas-Saint-Laurent, le partenariat avec l'industrie se manifeste notamment par la commandite. À titre d'exemple, des organisations comme celles de l'Océanic et les Grandes Fêtes TELUS – l'événement vient de conclure une nouvelle entente de six ans avec Molson – profitent de partenariats et permettent à leur tour de générer de l'activité économique.

« On ne voit pas tout le travail de personnes qui sont d'horizons multiples, qui travaillent souvent en concertation. Il y a de belles histoires qui se développent entre des multinationales et des entrepreneurs locaux. Ces entreprises qui ont une envergure internationale peuvent travailler en étroite collaboration avec des gens, peu importe où ils sont situés », souligne M. Léger Bourgoin.

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