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12 février 2024

Véronique Bossé - vbosse@medialo.ca

Salaire minimum : une hausse jugée insuffisante

Salaire minimum : une hausse jugée insuffisante

©Photo : archives - Le Laurentien

Le coordonnateur d’Action Populaire Rimouski-Neigette, délégué de la région du Bas-Saint-Laurent pour le Collectif pour un Québec sans pauvreté, Michel Dubé.

Le Collectif pour un Québec sans pauvreté réagit à l’annonce du ministre du Travail, Jean Boulet, de porter le salaire minimum à 15,75 $ de l’heure en l’augmentant de 0,50 $ à partir du 1er mai, une augmentation que le Collectif juge insuffisante.

« Je trouve ça complètement ridicule. Dans ce contexte d’inflation, c’est insuffisant le salaire minimum à 15.75 $ », dénonce le coordonnateur d’Action Populaire Rimouski-Neigette, également délégué de la région du Bas-Saint-Laurent pour le Collectif pour un Québec sans pauvreté, Michel Dubé.

Par voie de communiqué, le Collectif rapporte qu’au Québec, le seuil de la Mesure du panier de consommation est actuellement estimé à 24 200 $ pour une personne seule, ce qui correspond au montant nécessaire pour arriver à couvrir ses besoins essentiels, en logement, en alimentation, en transport, en habillement, ainsi que d’autres nécessités. Il s’agit du strict minimum, de ce qu’il faut pour atteindre « un niveau de vie modeste », selon Statistique Canada.

Le Collectif indique qu’avec un taux horaire de 15,75 $, une personne seule travaillant au salaire minimum à temps plein (35 heures par semaine) comptera sur un revenu disponible à peine supérieur, soit d’environ 25 500 $ selon les paramètres fiscaux de 2023.

« Pour une personne seule, qui travaille 35 heures par semaine, ça prend minimalement 22 $ de l’heure pour sortir de la pauvreté. On est loin de 22 $ avec 15,75 $ et ça fait dix ans que je milite pour une hausse du salaire minimum intéressante et chaque année c’est la déception. Il faut aussi savoir que dans la plupart des cas, ces gens qui travaillent au salaire minimum n’ont pas de régime de retraite, ni de formation ou d’avantages sociaux. C’est aussi quelque chose qu’on dénonce », poursuit monsieur Dubé.

De plus, d’après le dernier Bilan-Faim, les personnes ayant un emploi comme principale source de revenus représentaient 18,5 % des gens aidés par des banques alimentaires en 2023.

 « Le gouvernement dit à 200 000 personnes de travailler comme des fous, tout ça pour rester en situation de pauvreté et se nourrir dans les banques alimentaires. »

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