06 juin 2018

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©Photo TC Media - archives

Le chef du clan, Raynald, a rejoint l’auteur de ces lignes, vendredi dernier, pour lancer un ultime message à la population et aux éventuels investisseurs. « J’ai lu vos derniers textes (ndlr : sur le dépôt d’une offre dite intéressante), et je veux lancer un message : il y a bien des choses qui ne sont pas réalistes dans la proposition que nous avons reçue. On parle d’une retenue de 150 000 $ notamment. On voulait nous payer avec des actions, aussi. Je vais vous le dire franchement, on ne veut plus d’offre d’achat ou de proposition de coopérative ou autre. Ce sont des toutes des affaires qui n’ont pas de bon sens! On garde la montagne, on vend le « stock », à commencer par le monte-pente et le système d’enneigement, et probablement le système d’éclairage », tranche celui qui a acheté la station il y a neuf ans, puis qu’il l’a transféré à son fils, Mathieu, il y a quatre ans.

Avocats

 « Quand on a recours à des avocats pour négocier une transaction, ça complique toujours les choses. Moi, je n’ai jamais eu besoin des avocats pour réussir en affaires. Non seulement la dernière offre est rejetée, mais toutes les autres le seront aussi. On a des projets plus intéressants que ça pour la montagne. La montagne peut encore servir. Il n’y aura plus de ski mais on pourrait faire des descentes en tubes. Mathieu n’est plus capable de diriger la station; il a un autre emploi. Nous allons commencer à vendre les équipements très bientôt mais je ne veux pas donner de date pour éviter des manifestations. L’acheteur pour le télésiège vient de l’extérieur et celui du système d’enneigement aussi. Tout est réglé et je m’attends de « faire » autour de 750 000 $ », poursuit M. Dufour.

« Il va nous rester le chalet. Mathieu va y faire un ski bazar et vendre tous les équipements de ski de location qui sont presque neufs. On va ramasser de l’argent avec ça aussi », soutient-il également. Nous avons signalé à Raynald Dufour qu’il pourrait tenter ainsi de mettre de la pression sur les acheteurs, comme il l’a d’ailleurs probablement déjà fait.

« Notre décision est ferme. C’est de même et je veux que les gens soient informés. Je n’ai pas besoin de personne pour me faire accepter des affaires », conclut-il.