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05 juillet 2018

Attractivité : la Chambre de commerce veut faire de Rimouski un projet de vie

©Photo gracieuseté

L’attractivité régionale et la pénurie de main-d’œuvre sont les défis centraux sur lesquels la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette (CCIRN) et ses 475 membres plancheront au courant de la prochaine année.

L’ex-président de la CCIRN, François Dumont, explique que ce sont sans conteste deux enjeux incontournables pour la région et pour lesquels des solutions devront être apportées : « La Chambre fait partie d’un comité d’acteurs régionaux qui travaillent sur la question depuis 2017 et notre dernière réunion date d’il y a trois semaines. Nous voulons nous donner les moyens pour que Rimouski devienne un projet de vie pour que les jeunes, que les familles viennent s’y installer. »

M. Dumont explique que la pénurie de main-d’œuvre est une problématique vécue par les membres de la Chambre : « Ce n’est pas nouveau, c’est une pénurie nationale et généralisée à tous les secteurs. Le nouveau conseil d’administration et la nouvelle présidente détermineront les priorités à fixer prochainement pour la nouvelle année, et celles-ci sont centrales. »

Malgré ces défis, la relève entrepreneuriale se porte bien à Rimouski et sa région, selon M. Dumont, qui indique avoir constaté une vague de création d’entreprises depuis quelques années : « On voit des jeunes de la région, mais aussi de l’extérieur venir ici partir des entreprises. Également, les modèles d’affaires changent, le « coworking » est en hausse, les jeunes entrepreneurs en démarrage, pour éviter des dépenses, travaillent dans des espaces collaboratifs. »

Courroie de transmission

Après le regroupement de la CCIRN et de l’Association des marchands de Rimouski, le président estime aussi qu’une évaluation des besoins des membres par secteurs devra être effectuée. « Ce sont de nouveaux souliers pour nous. Quand on les aura écoutés, on mettra en place un plan d’action. On pourrait par exemple créer des tables de concertation avec les restaurateurs, les manufacturiers, les travailleurs autonomes pour trouver des solutions à leurs éventuelles problématiques. »

Il explique que la CCIRN veut devenir une courroie de transmission incontournable entre les entreprises et entre celles-ci et les différentes instances gouvernementales : « Ce n’était pas le cas puisqu’avant l’unification, nous traitions de sujets plus politiques, comme le dossier de l’autoroute 20 ou celui du port de Rimouski. Il faudra aussi se fixer des échéanciers après les élections pour assurer un suivi serré de ces dossiers, pour que les politiques soient au courant de nos actions. »

Changement de présidence

Après un an à la barre de l’organisation, François Dumont laisse son siège de président à Catherine Lavoie, directrice générale chez Véga Groupe conseil. « Je suis heureux de constater que le conseil d’administration est jeune, dynamique et diversifié. Nous avons le secteur manufacturier représenté, avec Caroline Ruest de chez Miralis, et celui du marché du détail avec Guillaume Sirois copropriétaire de Metro Super Marché Sirois, nommée entreprise de l’année lors de notre gala. »

La CCIRN connait une croissance de ses membres, passant de 439 en 2017 à 475 en 2018, et son ex-président estime que d’ici la fin de l’année, le membership devrait atteindre 500.

Dans la dernière année, la CCIRN a lancé une campagne d’achat local auprès de ses membres, a été sacrée chambre de commerce de l’année au gala de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) en novembre.

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