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15 novembre 2017

La vitalité des communautés rurales rapporte à Rimouski

©Photo TC Media - Alexandre D'Astous

Pour le directeur général de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER), Martin Beaulieu, la ville de Rimouski a tout à gagner de participer au développement des municipalités qui l’entourent.  

Depuis le printemps 2015, la SOPER a élargi son champ d’action aux neuf municipalités de la MRC Rimouski-Neigette afin de présenter un modèle de développement unique. « Rimouski est condamnée à ce que ses voisines se développent pour se développer elle-même. Il faut voir l’occupation du territoire dans une vision globale. Les municipalités rurales doivent se trouver des niches pour se démarquer et attirer des gens qui vont évidemment profiter de l’offre de services de la Ville, donc contribuer à son développement. Par exemple, Saint-Valérien tire son épingle du jeu avec son quartier écoresponsable. Saint-Eugène mise sur le sport motorisé. Saint-Anaclet et Saint-Marcellin travaillent à développer une offre touristique intéressante par la mise en valeur des Chutes Neigette et du centre d’activités médiévales», commente M. Beaulieu.

« Les municipalités rurales doivent se trouver des niches pour se démarquer et attirer des gens qui vont ensuite contribuer au développement de Rimouski » -Martin Beaulieu

À Saint-Narcisse, le parc Industriel fonctionne très bien avec des entreprises comme Utopie et la Fumerie de l’Est, sans oublier la Friperie de Mlle K et le Canyon des Portes de l’Enfer. « Des jardins communautaires ont été créés avec succès à Trinité-des-Monts et à Saint-Narcisse. À Esprit-Saint, le comité des loisirs gère la cantine et vient d’y apporter des améliorations pour étendre la période d’opération», indique l’agente de développement rural, Annie Lachance.

44 projets en 2016

Mme Lachance a accompagné 44 projets en 2016 pour des investissements de 300 000 $du Fonds de développement rural. Ces investissements ont généré des projets totalisant 1 098 561 $ dans les huit municipalités rurales. « Nous faisons deux appels d’offres de projets chaque année, en avril et en septembre. Les projets sont généralement portés par les corporations de développement des municipalités. Nous pouvons également intervenir dans les districts du Bic et de Sainte-Blandine/Mont-Lebel à Rimouski», indique-t-elle.

Des projets intermunicipaux

Les projets intermunicipaux sont bien reçus. « Le partage d’une ressource en loisirs entre Saint-Marcellin, Trinités-des-Monts et Saint-Eugène-de-Ladrière est un bel exemple. Ces municipalités n’avaient pas les moyens d’avoir une ressource à temps plein, ce qui rendait difficile le recrutement. À trois, ils peuvent se payer une personne compétente qui organise des activités pour le bien-être des populations locales», précise Mme Lachance.

Vision touristique globale

Maintenant que le volet du développement économique est centralisé à la SOPER, voilà que l’organisme enclenche le processus pour présenter une offre touristique globale. « Tourisme Rimouski a toujours travaillé plus sur la Ville de Rimouski et quelques attraits plus majeurs comme Les Jardins de Métis, le Parc du Bic ou Les Portes de l’Enfer. Nous sommes en processus pour embaucher un conseiller-produits pour mousser la promotion des attraits de nos municipalités rurales comme les Chutes Neigette, la Halte Bellevue de Saint-Narcisse et la route des Monts Notre-Dame. Il faut travailler en symbiose pour que les touristes demeurent plus longtemps dans notre MRC et, ainsi, génèrent plus de retombées économiques», souligne M. Beaulieu.

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