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29 novembre 2017

Six mois ou six ans; vous vous rappelez?

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

CATHÉDRALE. Il y a un peu plus d’un an, le chancelier du Diocèse de Rimouski, Yves-Marie Melançon soutenait que la démarche de désacralisation de la cathédrale pourrait prendre jusqu’à six ans.

Une fois que l’évêque, la Fabrique et les trois conseils seront d’accord, il faudra en référer à Rome. -Yves-Marie Melançon

Essentiellement, il faut s’attendre à de longs délais, compte tenu qu'on doit à la fois composer avec le droit canon, les lois québécoises, obtenir l'autorisation de trois conseils (des consulteurs, économique et presbytéral) qui relèvent de l'église catholique du Québec et en dernier lieu, obtenir un accord ultime du Vatican pour en changer la vocation. Si une des instances consultées refuse, la demande est interrompue. Or, si on voulait transformer la cathédrale en promenade à ciel ouvert ou en centre culturel multifonctionnel, il faudrait compléter cette démarche.

Au plan local, c’est l’archevêque, Mgr Denis Grondin, qui déciderait de déposer une demande de désacralisation, même si la cathédrale appartient en théorie à la Fabrique. Et même en cas de désaccord entre les deux. « La Loi sur les fabriques dit que les décisions que prennent la Fabrique, pour être légitimées, doivent avoir l’autorisation de l’évêque. Actuellement, la Fabrique Saint-Germain travaille en étroite collaboration avec l’évêque, de manière à ce que le jour où la Fabrique propose à l’évêque d’aller de l’avant, il pourra dire oui », précise M. Melançon.

©Photo TC Media-Charles Lepage

Mgr Denis Grondin.

Crucial

« Les gens ne semblent pas comprendre tout ça, mais c’est crucial dans le débat. Dans un endroit sacré, on ne peut pas tenir d’autres activités que des mariages, des funérailles, des baptêmes, des messes, etc, sans l’autorisation de l’évêque. Celui-ci peut autoriser des activités ponctuelles (comme un concert d’orgue, une assemblée pour un enjeu communautaire) en autant qu’elles ne soient pas inconvenantes avec la vocation du bâtiment », explique-t-il aussi.

« Une fois que l’évêque, la Fabrique et les trois conseils seront d’accord, il faudra en référer à Rome. La seule autorité qui va pouvoir déterminer ce qui se passe avec la cathédrale, c’est le Vatican, c’est le Saint-Siège, c’est le Pape. Si les documents et les propositions qu’on leur envoie ne leur plaisent pas, on repart à zéro, comme si rien ne s’était passé ». lance finalement le chancelier.

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