Éric Forest fier de ses mandats au Sénat

Même s’il s’ennuie de Rimouski et de ses citoyens

©Photo - Sénat du Canada

DE MAIRE À SÉNATEUR. Éric Forest est de ceux qui ont été impliqués dans toutes les sphères de la vie quotidienne à Rimouski et le ‘nouveau sénateur’ ne cache pas qu’il s’ennuie de ces belles et bonnes années vécues à la tête de la Capitale du Bas-Saint-Laurent.

« C’est certain que je m’ennuie beaucoup de Rimouski. J’ai plusieurs deuils à faire. J’ai quand même plusieurs années à Rimouski où je suis arrivé en 1976 pour 8 mois. Je demeure encore ici, y ayant un chalet que j’occupe lorsqu’on ne siège pas au Sénat. On demeure encore à Rimouski, mais il est clair que j’ai des deuils à faire » indique Éric Forest.

« Je m’ennuie de Rimouski, je m’ennuie des gens, des contacts de la grande richesse de la politique municipale, de contacts avec les citoyennes et citoyens pour qui on est là. Ça me manque, mais actuellement, je vis professionnellement des défis forts intéressants qui me motivent au plus haut point. »

Le sénateur Éric Forest est encore, au travers un travail soutenu, à découvrir certaines facettes de ses nouvelles fonctions. Il reconnaît ne pas exercer totalement et exclusivement ce qu’il s’attendait de voir, au moment où il a été assermenté dans ses nouvelles fonctions publiques.

« Je dois avouer que j’ai sous estimé - comme plusieurs Canadiens et Canadiennes - l’importance de cette institution qu’est le Sénat. Je savais que c’était important, je savais que l’on devait y faire une deuxième lecture des projets de loi de la Chambre des communes avant que ces derniers soient en vigueur. »

©Photo TC Media - Thérèse Martin - Archives

Monsieur Éric Forest, il n'y a pas si longtemps, dans ses fonctions de Maire de la Ville de Rimouski.

« Mais je ne connaissais pas l’importance que l’on peut avoir comme institution au niveau du travail en comité. J’ai la chance de siéger au comité de direction des finances nationales. Je regarde le rapport que nous allons déposer au niveau des infrastructures, alors que j’ai été pendant 26 ans de l’autre côté du pipeline et où je leur (aux sénateurs) fais prendre conscience de la réalité des régions, de la réalité des municipalités et que certaines normes administratives nous font dépenser des millions de dollars inutilement. »

Éric Forest est aussi au comité de Pêches et Océans. Il se trouvait la semaine dernière à Rimouski dans le cadre du BioMarine Business Convention, le plus important du genre sur la planète sur l’économie bleue, « événement que j’avais accepté l’an dernier à Oslo d’accueillir cet événement-là et mon travail dans ce comité est de porter toute cette réalité, les canaux d’excellence que l’on a. »

« Notre travail est d’autant plus intéressant que j’ai toujours aimé amener nos institutions ailleurs et on est à une croisée de chemins important à un moment historique pour le Sénat canadien, où la volonté du Premier ministre est de sortir la partisannerie du Sénat et je suis sur le comité de modernisation de cette institution. Il y a donc vraiment un beau défi à relever. Je pense qu’il y a une occasion historique à saisir et je suis bien content d’y être dans ce contexte-là. »

Alors qu’on souhaite à Éric Forest d’avoir aussi le temps de penser à lui, ses proches et à sa santé, Éric Forest se fait philosophe. « On l’espère. Ça, c’est la sagesse qu’on souhaite acquérir avec les années. Ce n’est pas un réflexe que j’ai encore, mais j’ai une bonne conseillère à ce niveau-là » de conclure Monsieur le sénateur Éric Forest.

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