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02 octobre 2017

Le port de Rimouski est une des plus grandes priorités du fédéral

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

BIOMARINE 2017. En marge de la convention BioMarine 2017 tenue à Rimouski, le ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Dominic Leblanc, a fait savoir dimanche que le port de Rimouski était « une des plus grandes priorités à travers le pays », même si les fonds ne sont pas encore là.

Le ministre Leblanc a reconnu le besoin d’agir de son gouvernement, propriétaire du port, dans le dossier : « On n’a pas l’enveloppe budgétaire pour faire tous les projets, mais on a un autre budget qui s’en vient. J’ai discuté avec mon collègue Marc Garneau, le ministre des Transports du Canada. On aurait aimé avoir réglé ça il y a quelques mois. C’est une question de trouver le financement nécessaire que les pêcheurs, le comité portuaire et la Ville de Rimouski demandent. Le transfert pourra ensuite se faire. »

Le ministre a exprimé avoir compris le besoin économique pour la région et l’attachement des gens pour ce port. « On ne va pas transférer des quais sans avoir entrepris des travaux nécessaires pour les mettre dans une condition où ils vont durer longtemps. Ce n’est pas à la Ville de Rimouski et aux pêcheurs d’investir des dizaines de millions de dollars dans une infrastructure économique aussi importante. »

M. Leblanc assure que les discussions vont bon train avec Québec : « Le gouvernement du Québec est intéressé à acquérir certains quais (dont celui de Rimouski). Nous travaillons pour essayer d’identifier certains montants. J’espère que vous aurez des nouvelles dans les prochaines semaines. »

Satisfaction

Le maire de Rimouski, Marc Parent, s’est dit très satisfait de l’ouverture montrée par les deux paliers de gouvernement : « Le ministre Leblanc a réaffirmé, en présence de René Landry, président de l’Association des pêcheurs professionnels de crabe et de Sylvain Trudel, le commodore de la marina de Rimouski, que le port est une priorité pour lui. On a espoir qu’il y aura de belles annonces d’ici les prochains mois, le courant passe bien entre le municipal, le fédéral, le provincial. Québec a aussi démontré que Rimouski est une priorité pour lui, les astres sont bien alignés. »

René Landry et Sylvain Trudel se sont également dits satisfaits de l’ouverture du ministre. « Le maire Marc Parent met beaucoup de temps dans ce dossier, et Éric Forest avant lui aussi. Cela fait près de 23 ans qu’on attend que ça se fasse. On a monté un bon dossier, au point de vue apport économique pour la Ville de Rimouski. Je pense que M. Leblanc en tient compte », d'exprimer M. Landry.

La principale préoccupation des pêcheurs est la sécurité. « Quand le vent de nord-est prend on est obligé de changer de bord de quai, et l’autre quai (à l’est) est commercial, on ne peut pas s’y attacher, donc on est obligé de sortir et de rester en mer dans la tempête. Lors des débarquements de crabe, le bateau gîte (tangue), c’est dangereux pour les hommes », ajoute M. Landry.

Il ajoute que le projet du port de Rimouski atteindrait au maximum les 10 M$, dont 1,5 M$ pour les quais de la marina : « Et cela ferait d’une pierre, trois coups : les pêcheurs sont sécurisés, le traversier Rimouski-Forestville est sécurisé et la marina est sécurisée. « On ne demande pas des lampadaires ou des fleurs, ce qu’on demande ce sont des roches. C’est une question de sécurité. Mais on est conscient qu’il n’y pas juste Rimouski à réparer. »

Prolonger le brise-lames

De son côté, Sylvain Trudel explique que ce qu’il manque dans la section est du port est un brise-lames, qui viendrait prolonger le brise-lames actuel et qui empêcherait le vent d’Est de rentrer à l’intérieur. « La section du bassin est appartient au ministère de M. Leblanc. La section ouest appartient au ministère des Transports du Canada. Ils ont une vision globale de la problématique du port de Rimouski. Du côté de la marina, la structure des quais est complètement rouillée. Chaque année, on doit mettre des réparations qui sont un « plaster » sur une gangrène parce que la structure est finie. »

Le commodore souhaite que le ministre Leblanc envoie des fonctionnaires pour qu’ils évaluent les besoins et coûts réels des améliorations en 2017 : « Le ministre s’est engagé, au mois de mars, lors de notre rencontre à faire l’étude rapidement. C’est pas encore fait, ça s’en vient. On sent qu’il y a quand même une bonne volonté et qu’il ne manque que les crédits budgétaires. »

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