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20 octobre 2017

Québec solidaire croit en ses chances dans Rimouski

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

POLITIQUE. De passage dans la région vendredi en lever de rideau d'une tournée provinciale, les porte-paroles de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois et Manon Massé, affirment qu'il est possible que le parti réalise une percée à Rimouski aux élections de 2018.

« En 2014, la candidate de Québec solidaire dans Rimouski a fait le double du "score" national du parti. Ce n'est pas rien. Non, ce n'est pas un hasard de débuter notre tournée ici. On vient ici parce qu'il y a beaucoup de solidaires à Rimouski. Ils sont très mobilisés et prêts à mener la bataille en 2018. On pense que Rimouski est l'un des endroits au Québec où on a des chances d'élire un député solidaire », indique M. Nadeau-Dubois.

La formation politique est actuellement en processus visant à identifier des candidats un peu partout au Québec, dont dans Rimouski. Les deux députés se sont dits ouverts à approcher des personnes qui pourraient les intéresser, lors de leurs activités au Bas-Saint-Laurent. « À Québec solidaire, ça se fait de manière démocratique. Il y aura des investitures dans les prochains mois », ajoute le porte-parole.

Gratuité en CPE et à l'école

Les porte-paroles de Québec solidaire ont profité de leur passage à Rimouski pour annoncer leur intention de rendre gratuit l'accès aux centres de la petite enfance (CPE) et à l'école. « Actuellement, la Loi sur l'instruction publique n'est pas respectée. La première chose est de faire respecter la loi parce qu'il y a des frais actuellement chargés par les commissions scolaires qui sont illégaux. Il faut ensuite éliminer le reste des frais. Ce n'est pas un rêve naïf. C'est ce que fait l'Ontario depuis cinq ans et c'est ce que Québec solidaire va faire dans un premier mandat », annonce Gabriel Nadeau-Dubois.

Selon Québec solidaire, une rentrée peut coûter jusqu'à 540 $ pour un enfant au secondaire et près de 2 000 $ pour un enfant du primaire (incluant les services de garde). « On veut faire en sorte que de la petite enfance jusqu'au secondaire, il n'y ait plus de frais pour les familles. On pense entre autres aux frais de transport scolaire, de service de garde et de matériel scolaire », décrit Manon Massé.

Selon les candidats, cette mesure coûterait au bas mot 950 M$. Ce montant serait puisé à même le Fonds des générations.

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