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17 novembre 2017

Davantage de professionnels en éducation réclamés

Plusieurs syndicats en éducation de la région exhortent le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Sébastien Proulx, d’accélérer les embauches de professionnels en éducation pour aider la réussite des élèves handicapés et en difficulté d’apprentissage et d’adaptation.

La Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation (FPPE) et le syndicat des professionnelles et professionnels de l’éducation du Bas-St-Laurent (SPPEBSL) ont profité du lancement de la Semaine des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec qui se déroule jusqu’au 24 novembre, pour faire passer ce message.

Les syndicats demandent que les règles budgétaires permettant aux commissions scolaires d’embaucher des professionnels soient protégées pour servir exclusivement à cette fin. « Le ministre Proulx dit à la population qu’il investit dans les ajouts de ressources professionnelles, alors que dans la réalité, aucune mesure des règles budgétaires n’est spécifiquement protégée pour l’ajout de professionnels. Les commissions scolaires ont le choix, par exemple, de prendre les sommes dédiées au développement des habiletés en lecture pour l’investir dans autre chose, comme le Grand Défi Pierre Lavoie. C’est aberrant », dénonce la présidente de la FPPE, Johanne Pomerleau.

« Le ministre Proulx a promis l’embauche de 1500 ressources cette année. Malheureusement, la FPPE ne réussit à recenser qu’environ 250 professionnels parmi ces ajouts. C’est une goutte dans l’océan, compte-tenu du fait que ces nouvelles ressources ne parviennent pas à compenser les 375 postes qui ont été coupés en deux ans », déplore Johanne Pomerleau, présidente de la FPPE.

Un investissement qui rapporte à tout le monde

La présidente de la CSQ, Louise Chabot, estime que le gouvernement fait fausse route : « D’une main, le gouvernement Couillard coupe 1 G$ de dollars en éducation, provoquant l’abolition de centaines de postes professionnels. De l’autre main, il redistribue cet argent en baisse d’impôt à la veille des élections. C’est un très mauvais calcul ! », martèle Louise Chabot.   

Elle ajoute que le travail des professionnels est un investissement qui rapporte à tout le monde : « Lorsqu’on dépiste, évalue et que l’on fait le suivi approprié des troubles ou des difficultés d’un élève, quand on l’accompagne adéquatement au niveau pédagogique et psycho-affectif dans un milieu physique sain, cet élève augmente grandement ses chances d’obtenir un diplôme et de participer activement dans la société par la suite. »

La présidente du SPPEBSL, Diane Bélanger, déplore pour sa part que le manque de ressources et de moyens pour l’ « exercice adéquat » de leur profession mine progressivement l’énergie du personnel professionnel : « Depuis quelques années, nous intervenons surtout pour régler des problématiques liées à l’organisation du travail et de la santé psychologique. »

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