27 novembre 2017

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©Photo gracieuseté

C’est ce que soutient la députée caquiste de Mirabel et responsable du Bas-Saint-Laurent, Sylvie D’Amours, en entrevue exclusive avec TC Media -L’Avantage. « Je pense que, comme vous avez pu le constater avec les sondages de ces dernières semaines, nous avons le vent dans les voiles. Les « cv » et propositions de candidatures affluent à la permanence, pour tous les 125 comtés du Québec, dont ceux du Bas-Saint-Laurent. Le temps presse, car il reste 10 mois. J’ai le mandat de trouver particulièrement des femmes intéressées à être candidates », dit celle qui est aussi critique du parti en matière de tourisme et d’agriculture.

Avec les récents sondages, ça a bougé en notre faveur au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie. -Sylvie D'Amours

« Je ne dis pas que tous les choix sont arrêtés, dans toutes les circonscriptions, mais la CAQ suscite un engouement dans les quatre coins du Québec. Nous croyons en nos chances légitimes de former le gouvernement. Nous ne tenons pas d’assemblées d’investiture à la CAQ, comme les autres partis. C’est le chef, François Legault, qui prend la décision finale, en bout d’un processus de vérification et de validation qui implique d’abord les instances régionales. M. Legault va rencontrer un par un tous les candidats retenus après les deux premières étapes », précise Mme D’Amours.

Confiance

Mme D’Amours précise qu’elle connaît bien le Bas-Saint-Laurent, puisque ses parents sont originaires de la région de Trois-Pistoles. « Nous allons sélectionner les personnes que nous croyons avoir le meilleur potentiel et qui démontrent de l’intérêt pour le développement de leur région. Nous cherchons des gens motivés, qui sont les plus aptes à bien représenter leur circonscription. On ne s’est pas donné de date précise pour la décision finale. »

La CAQ est consciente qu’elle a du travail à faire dans la région, mais croit avoir gagné des points et s’attelle à la tâche. « Nous avons fait une tournée au Bas-Saint-Laurent, avec M. Legault, l’été dernier, entre autres à La Pocatière et à Pohénégamook. Avec les récents sondages, ça a bougé en notre faveur au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie. Sur le terrain, on a rencontré des gens d’affaires, élus et représentants d’organismes du Bas-Saint-Laurent. Nous avons des comités d’actions locaux et on sent que ça bouge, qu’il y a un intérêt accru pour la Coalition. Les gens nous interpellent dans la rue et ça, ça me parle beaucoup », conclut Mme D’Amours.