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24 mai 2017

Élections provinciales : Harold LeBel sera candidat pour le PQ dans Rimouski

Le député de Rimouski Harold LeBel confirme qu’il se présente à nouveau comme candidat du Parti québécois (PQ) dans la circonscription de Rimouski aux élections provinciales de 2018.

Le député, élu en 2014 dans la circonscription de Rimouski avec 40,59 % des voix, confirme également son intention de poursuivre sa politique comme il l’a conduite depuis ces dernières années, en étant proche des gens : « Ce n’est pas une décision facile, car il n’est pas facile d’être présent comme on voudrait, entre Québec et Rimouski, mais je veux continuer de faire ce que je fais le mieux. Je veux continuer à aller dans toutes les activités possibles, d’écouter les gens, je suis très proche des groupes populaires, de tout ce qui touche la solidarité, l’alphabétisation. Je vais continuer à faire ça tout en étant dans le milieu rural, le monde municipal et travailler en collaboration avec la Société de promotion économique de Rimouski-Neigette pour les projets économiques. »

Rejet de la convergence

M. LeBel déplore le refus de Québec solidaire (QS) de faire alliance avec le PQ en vue des prochaines élections. Le député de Rimouski affirme que le PQ prend acte de ce refus et commence dès lors à s’organiser en vue des prochaines élections : « Au PQ, nous trouvons ça dommage. On tendait la main à QS pour voir s’il y avait une possibilité de faire de la politique autrement, parce qu’on s’entend sur beaucoup de choses, et de travailler ensemble pour déloger les libéraux. On pensait qu’on pouvait compter sur eux, mais non, ils vont continuer à vouloir faire de la politique partisane. »

M. LeBel ne ferme toutefois pas la porte aux militants de QS : « La main tendue à l’organisation de QS, c’est terminé, on tourne la page. Mais je sens qu’à Rimouski il y en a qui sont déçus. Je ne sens pas de bataille viscérale de QS envers le PQ à Rimouski. Je pense que beaucoup de sympathisants de QS qui ne me connaissaient pas beaucoup lors de la dernière campagne électorale ont appris à  me connaitre après trois ans, Je suis convaincu que j’irai chercher beaucoup d’appuis dans ce milieu-là. »

Le député s’attriste également du fait que QS ait qualifié le PQ de parti néolibéral et raciste lors de son congrès : « Le parti de René Lévesque n’est ni un parti néolibéral ni raciste. En tant que député, je suis très loin d’être un homme libéral, je me considère comme un homme de gauche, et tout le monde le sait. Et je suis loin d’être raciste, je suis toujours là lors de l’accueil d’immigrants. C’est un discours qui ne colle pas au PQ ni à ma fonction de député. »

Convergence souverainiste

Le porte-parole de QS Rimouski, Julien Fecteau Robertson, a déclaré hier que QS ne souhaitait pas s’associer au PQ du fait, notamment, de divergences sur l’accession à l’indépendance du Québec : « Nous voulons l’indépendance du Québec, ce que le PQ ne veut pas avant cinq ans. »

M. LeBel affirme que QS ne peut pas ne pas être d’accord avec ces modalités, signées dans un document qui n’a pas encore été rendu public, sur demande de QS, selon lui : « Les Organisations unies pour l'indépendance du Québec (OUI Québec), le Bloc Québécois, Option nationale, le PQ et QS, nous nous sommes entendus sur une feuille de route pour l’accession à l’indépendance du Québec, un genre de convergence souverainiste. Les quatre partis ont signé, y compris QS. Ce document existe et devait être rendu public depuis trois semaines, mais QS a demandé de le garder secret jusqu’après leur congrès. QS ne peut pas nous dire qu’il n’est pas d’accord avec nos modalités d’accession avec nous, il a signé le document. Le plan sur cinq ans est là-dedans et chacun a fait des compromis. »

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