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12 février 2018

Le député de Rimouski demande un signal clair pour l’autoroute 20

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Le député de Rimouski, Harold LeBel, souhaite ardemment que le budget présenté par le ministre des Finances Carlos Leitão dans les prochaines semaines envoie un signal clair vers une réintroduction du projet de prolongement de l’autoroute 20 dans le Plan québécois des infrastructures (PQI).

Harold LeBel entend poursuivre ses représentations auprès du gouvernement en ce sens. «Tout le monde travaille ensemble là-dessus. Il faut absolument qu’on ait quelque chose dans le budget qui s’en vient. Je suis assez positif, je pense que le ministre Jean D’Amour (député de Rivière-du-Loup - Témiscouata et ministre responsable du Bas-Saint-Laurent) travaille aussi en ce sens, je pense que c’est ce qu’il veut. » 

Le député précise toutefois que le principal écueil réside dans le pont de Trois-Pistoles et suggère de commencer par le tronçon Bic-Trois-Pistoles : « Dans la pratique, le pont coûterait beaucoup d’argent, donc cela calme les ardeurs de certains. Mais comme le maire de Rimouski à l’époque, Éric Forest, l’avait suggéré, pourrait-on au moins commencer par se rendre d’ici à Trois-Pistoles ? Si c’est la façon de débloquer le projet, il pourrait y avoir une première phase dans le PQI, la phase Bic-Trois-Pistoles. »

M. LeBel ajoute que si le prolongement de l’A20 est réintroduit au PQI, il pourrait se passer jusqu’à six ans entre ce moment et l’ouverture d’un tronçon d’autoroute fonctionnel : « Et il n’y a pas non plus encore d’entente sur le tracé. Entre temps, il faut intervenir sur la 132. Il y a des événements qui sont arrivées à Saint-Fabien récemment, il a fallu faire de grands détours, je pense que ça aussi, ça a réveillé du monde sur l’importance e l’A20. »

Investir dans la réserve faunique

Le député a envoyé ce lundi matin une lettre au ministre des Finances, Carlos Leitão, pour lui demander des investissements significatifs pour la réserve faunique Duchénier : « J’ai expliqué au ministre, qui ne connait peut-être pas la réalité locale, qu’il s’agit d’un joyau pour notre région, et que ce n’est pas parce qu’il ne fait pas partie du réseau de la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ) qu’on doit l’oublier. Il y a du rattrapage à faire. On travaille avec la Réserve depuis un an et demi pour évaluer les investissements à réaliser. Si la réserve avait été dans le réseau SÉPAQ, on aurait déjà eu des investissements depuis quelques années. »

M. LeBel ajoute qu’un projet totalisant près de 9 M$ a été déposé sur le bureau du ministre pour la réserve. « Le projet fait consensus, également avec mon collègue de Rivière-du-Loup, une partie de la réserve touche son territoire. »

Toutefois, une modification dans son mode de gestion pour entrer dans la SÉPAQ n’est pas souhaitable, selon M. LeBel: « C’est une réserve autonome, un projet unique au Québec, cela fait partie des acquis réalisés lors des Opérations dignité. C’est aussi une façon de redynamiser ces municipalités rurales, alors que les collectivités se sont prises en main. »

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