Le candidat Parent s’était engagé à finaliser un accord entre le conseil municipal et l'organisme La Logeri afin de restaurer et convertir les Ateliers Saint-Louis en 19 logements sociaux. « Pour moi, c’est le seul livrable qui n’a pas été rencontré des 14 engagements que j’ai pris en campagne. Seulement, suite aux discussions avec La Logeri, qui est responsable du projet, on a appris que pour les convertir en maintenant le caractère patrimonial, il en coûterait 350 000 $ par logement (plus de 6 M$ au total), sans compter la valeur du terrain. Il ne s’agit pas d’une saine utilisation des deniers publics. »

M. Parent entend faire revalider la décision d’exiger le maintien des Ateliers Saint-Louis par le nouveau conseil municipal en place. « On a besoin d’une orientation là-dessus, ça va se faire dans les prochaines semaines. Les Ateliers Saint-Louis méritent-ils à tout prix d’être préservés ou bien on pourrait monter un projet qui rappellerait les ateliers Saint-Louis ? Soit on maintient la ligne décidée avec l’ancien conseil municipal en préservant l’enveloppe, soit on détruit complètement les ateliers pour construire quelque chose d’autre, ou encore, on adopte une solution à mi-chemin, détruire mais ramener un clin d’œil à ce qu’étaient les Ateliers en préservant le clocheton, les pierres à la base, les escaliers. »

Le dossier Cathédrale n’a pas non plus pris la tangente souhaitée par le maire, qui souligne que dans l’état actuel des choses, la Ville se retire en tant que leader dans le dossier, mais gardera une oreille attentive à tout ce qui se passe : «Je pensais que le Paradis était une option viable. La page est tournée. La Ville a fait tout ce qu’elle pouvait, mais est toujours prête à contribuer à un projet pour la sauvegarde de la Cathédrale, mais cela appartient à l’Église. »

Société des transports et Grande Place

La Société des transports de Rimouski (STR) devait déposer un plan d'action sur la mise en place d'une tarification sociale, l'utilisation de nouvelles technologies et l'amélioration de l'efficacité des réseaux Citébus et Taxibus. Cet engagement n’a pas tout à fait été tenu puisque la semaine dernière, le conseil municipal a mandaté la STR pour qu'elle travaille à une stratégie d’augmentation d’achalandage du transport en commun. « Un nouveau président devrait être nommé cette semaine, après le départ de Gilles Dumais, qui avait été remplacé par Marc Saint-Laurent, qui a déjà siégé sur le CA de la STR et possède une expertise dans le domaine. Le CA devra soumettre au conseil un plan d’action sur un, trois et cinq ans en examinant les questions de la tarification sociale, l’utilisation des nouvelles technologies, un aménagement des circuits plus efficace, l’électrification des véhicules, la possibilité d’une augmentation du taux de jumelage avec Taxibus. »

Le candidat s’était engagé à forcer le dépôt d’un plan d’action des propriétaires de la Grande Place, une promesse à moitié tenue puisque dans les dernières semaines, le Conseil municipal a autorisé l’embauche d’une firme d’architecte chargée de préparer au minimum trois concepts d’aménagements possibles pour le secteur de la Grande Place : « La Ville verse 25 000 $ pour cette étude et Réseau Sélection, environ 35 000 $. Dans trois mois, ces concepts seront présentés devant le Conseil. Ils doivent permettre à Réseau Sélection de rentabiliser son investissement, d’adresser nos préoccupations en matière de stationnement, d’adresser les préoccupations des propriétaires, entre autres ceux de place Saint-Laurent par rapport à la vue sur le fleuve.»

Fluidité confirmée sur la 2e rue

M. Parent avait aussi promis de revoir la fluidité de la circulation dans le secteur de la 2e rue, à la suite des aménagements réalisés qui incluent une piste cyclable, c’est chose faite selon le maire : « Nos employés municipaux ont pris des lectures sur les 10 000 voitures qui passent de jour par l’intersection la plus problématique selon plusieurs, Cathédrale/2e rue, et seulement à trois reprises, une voiture n’a pas réussi à faire sa lumière. Les relevés démontrent donc que la fluidité est confirmée. Et la circulation s’est stabilisée par elle-même entre Léonidas et Hupé. » Le maire ajoute qu’une nouvelle demande d’analyse a été formulée aux employés municipaux pour le printemps, celle-ci pour évaluer la fluidité du trafic dans le secteur du nouveau complexe sportif en construction, coin Belzile/2e rue.

Le stade multisports est, selon le maire, sur la bonne voie, tout comme la mise à niveau de la piste d'athlétisme. « Une firme a été mandatée pour évaluer les besoins des utilisateurs en les consultant afin de déterminer le Plan fonctionnel et technique (PFT). En 2019, les plans et devis devraient être réalisés et parallèlement à ça, avec le PFT on déterminera l’endroit du complexe Guillaume-Leblanc où on pourrait positionner le stade couvert, et on pourra donc déterminer le lieu de la piste d’athlétisme. » Le maire ajoute que les travaux de la piste d’athlétisme, de près d’1 M$, devraient débuter en 2019.

Marc Parent avait promis de passer une résolution demandant au gouvernement d’interdire la fracturation hydraulique sur le territoire de la Ville de Rimouski. La résolution n’a pas été passée encore. «  Le 12 mars, une sommité en la matière, dont je ne peux pas encore dévoiler le nom, viendra expliquer au conseil municipal en comité plénier les tenants et aboutissants de la fracturation hydraulique. Ensuite, le conseil votera une résolution. »

Affichage commercial et achat local

Le comité de travail devant revoir la règlementation sur l’affichage commercial a été firmé, incluant fonctionnaires, élus et représentants des commerçants : « Les travaux sont en cours et cela va permettre au service d’urbanisme de proposer au conseil municipal des modifications règlementaires dans les prochains mois. »  Par ailleurs, le maire précise qu’un accord de principe a été passé par le Conseil municipal pour la création du comité de mise à jour du plan d’urbanisme et que ses travaux devraient commencer à l’automne.

Question achat local, le maire explique que la Ville travaille aux modifications règlementaires qui permettront pour permettre à des entreprises de la région de répondre aux appels d’offres de la Ville de Rimouski.

Pour la rétention, l’attraction, et le recrutement de main d’œuvre et d’étudiants, M. Parent explique que la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER) met la touche finale à l’organisation de sessions d’informations devant permettre aux PME de recruter des employés répondant de façon adéquate à leurs besoins.

Enfin, la Ville a permis l’ajout de sommes au budget pour optimiser l’entretien du réseau routier urbain et rural.