05 février 2018

Partager sur les réseaux sociaux

©Photo TC Media - Pierre Michaud

À la fin de son livre, M. Lavoie revient sur les incidents qui ont récemment marqué sa seconde carrière, celle de chroniqueur au réseau de nouvelles de TVA, LCN, le 3 octobre dernier. M. Lavoie avait laissé tomber une phrase qui en dit long sur ses convictions politiques, lors d’un débat sur la chasse aux écureuils. « J’aurais aimé pouvoir chasser les séparatistes, mais ça a l’air que ce n’est pas possible. »

Vers la fin de cet ouvrage, je me suis demandé si je ne me donnais le beau rôle en ne parlant que de mes bons coups. Le destin est venu répondre à ma question. -Luc Lavoie

« Vers la fin de cet ouvrage, je me suis demandé si je ne me donnais le beau rôle en ne parlant que de mes bons coups. Le destin est venu répondre à ma question. Je conviens que ce n’était pas la blague du siècle et je m’en suis excusé le soir même, de ma propre initiative et sans réserve, avant même que l’histoire fasse boule de neige. Cet épisode, l’un des plus pénibles de ma vie, m’a au moins permis de connaître mes vrais amis », explique-t-il. Malgré de nombreuses plaintes à la SQ pour incitation à la violence, les policiers devaient conclure qu’il n’y avait pas matière à procéder.

Mis à part cette anecdote, Luc Lavoie se confie de manière très intéressante. Il y en a long à raconter quand on a été journaliste à la radio à CJBR à Rimouski et CHRM à Matane, correspondant parlementaire, conseiller politique de Bryan Mulroney, comissaire du Canada à l’Exposition internationale de Séville, en Espagne, avec statut d’ambassadeur, gestionnaire de crise au cabinet de relations publiques National et vice-président exécutif de Québecor. Tout ceci avant de devenir chroniqueur à LCN.

À la bonne place

Être à la bonne place, au bon moment, c’est un peu ce qui a permis à M. Lavoie d’amorcer une carrière impressionnante. « Je connais avec certitude la date précise où ma vie a changé, le jour qui marque le début d’une aventure qui m’a mené bien au-delà de tout ce à quoi j’aurais pu m’attendre. » Le 17 août 1976, M. Lavoie était sollicité comme correspondant régional par le réseau de la Presse canadienne (PC) pour un reportage sur une tragédie maritime ayant fait 12 victimes à Percé. À partir de là, il fut recruté par la PC et s’est retrouvé sur la colline parlementaire fédérale.

La préface d’« En Première Ligne » est signé par son ami l’ancien Premier ministre Mulroney. « Je connais peu de gens au Canada qui soient dotés d’une telle gamme de compétences, soit la capacité d’absorber avec soin les complexités subtiles d’un problème majeur, d’élaborer une stratégie susceptible de placer ses clients dans la position la plus avantageuse », écrit-il.