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08 février 2018

Les conservateurs s'intéressent au sort des entreprises de la région

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

COMMERCE INTERNATIONAL. Le député conservateur de Beauport-Limoilou, Alupa Clarke, est de passage dans la région jeudi et vendredi afin d'échanger avec des dirigeants d'entreprises et élus locaux sur les enjeux et défis régionaux liés au commerce international.

Cette visite s'inscrit dans une volonté des conservateurs de prendre le pouls des régions, dans le contexte actuel des négociations sur le renouvellement de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). Il a notamment rencontré les dirigeants de l'entreprise Équipements Beaulieu et du Groupe Lebel. La situation sur le bois d'œuvre a également alimenté les discussions. Alupa Clarke en a aussi profité pour rencontrer les membres de l'Association conservatrice de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques.

La question des infrastructures soulève aussi des préoccupations chez les conservateurs. Ils dénoncent le fait que les régions n'ont pas leur juste part en matière d'infrastructures. « Nous, les conservateurs, avions un gouvernement qui avait pour préoccupation numéro un tous les Canadiens. On n'avait des programmes qui ne se limitaient pas aux grands centres. On favorisait l'existence des postes ministériels pour l'Agence de développement économique du Canada, ce que les libéraux ont aboli. Bien malheureusement, c'est une voix de moins que le Québec au cabinet », soutient le député, qui occupe notamment le poste de ministre adjoint du cabinet fantôme pour le Commerce international.

Lourdeur administrative

Parmi les messages qu'il a recueillis auprès dans la région, Alupa Clarke souligne qu'il y a des déceptions sur le fait que des négociations formelles n'ont pas encore été entamées dans le dossier du bois d'œuvre. Certaines entreprises ont aussi indiqué être étouffées par la lourdeur bureaucratique.

« Les PME m'ont dit: "on souffre de la bureaucratie". Il ne faut surtout pas faire comme ce que Justin Trudeau fait, soit revenir dans un État centralisateur qui impose des réformes fiscales qui vont faire mal aux entreprises, qui impose ses décisions sur les champs de compétence provinciale. »

Dans sa visite au Bas-Saint-Laurent, Alupa Clarke souhaitait aussi mieux faire connaître le nouveau chef conservateur, Andrew Scheer. Bien qu'il ne se cache pas d'avoir appuyé Maxime Bernier à la dernière course à la chefferie, M. Clarke soutien défendre le système de gestion de l'offre, contrairement à la proposition faite par le député beauceron. « La gestion de l'offre est un mode conservateur de protection du territoire. Elle permet à des petites fermes d'exister dans la mondialisation dans laquelle on survit. Je suis très confortable de soutenir la gestion de l'offre. »

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