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21 mars 2018

Le règlement sur les animaux tiendra compte des réalités urbaines et rurales de Rimouski

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Le Conseil municipal de la Ville de Rimouski assure que le projet de modification du règlement sur les animaux à Rimouski tiendra compte des réalités rurbaines et rurales inhérentes au territoire de la Ville.

Une productrice laitière du Bic, Geneviève Riverain a fait valoir lundi soir, lors de la période de questions de la séance publique du Conseil municipal de Rimouski, que compte tenu de sa réalité, elle ne tiendra pas son chien en laisse ni ne fera médailler ses chats : « À la ferme, on applique un programme sur le lait canadien de qualité qui s’appelle maintenant bien-être animal qui nous oblige à faire marcher nos vaches. On ne veut pas être obligés d’attacher nos chiens en laisse pour qu’ils aillent avec elles. Et mes chats à l’étable n’auront pas de médailles dans le cou, mais ils iront à l’extérieur. »

Elle a également ajouté que pour assurer le bien-être d’un chien, celui-ci devait avoir l’opportunité de courir, tout comme le bétail. 

Le maire de Rimouski, Marc Parent, a assuré que l’équipe municipale souhaite adopter un règlement capable de rallier la réalité urbaine et la réalité rurale : « Je suis d’accord que marcher avec un chien sur une terre agricole, où il n’y a personne autour, est différent de marcher sur le long du boulevard Jessop est différent. Cet élément ressort des commentaires reçus, on entend les gens. »

Le conseiller de Sacré-Coeur, Rodrigue Joncas, a précisé que le règlement comporte des exceptions, qu’il ne s’applique pas à toute activité agricole ou d’élevage canin, par exemple.

Marge de manœuvre

M. Parent a également précisé qu’une certaine forme de tolérance est à prévoir : « Il y a une multitude de règlements pour lesquels les autorités démontrent toujours de la tolérance. À partir du moment où une règle est établie, il y a toujours une marge de manœuvre. C’est certain qu’on n’aura pas sur le terrain une brigade de patrouilleurs qui vont s’assurer que la laisse d’un chien ne mesure pas plus de 3,85 mètres. Mais il faut avoir les outils pour intervenir dans l’éventualité d’une plainte. »

Il ajoute que la Ville devra à ce titre statuer sur un point précis, à savoir si la Ville se donne le droit d’encadrer le comportement des animaux sur les terrains d’autrui : « Cela implique de réfléchir sur la nécessité de garder un animal attaché sur une propriété privée. La Ville a deux options, soit on encadre et on déclare illégale la présence de petits animaux sur la propriété d’autrui, soit non. Si on choisit de ne pas la déclarer illégale, alors les citoyens n’auront pas de recours en cas de présence d’un animal sur leur terrain, et la ville ne pourra pas intervenir. »

Le maire a assuré que le désir du Conseil municipal est d’instaurer un règlement qui rencontre les attentes de tous les citoyens : « Le Conseil veut prendre le pouls de la population. Mais les 49 800 personnes de Rimouski ne seront pas nécessairement consultées. On va lire les mémoires et commentaires. Et on ne prendra aucune décision avant de les avoir évalués et avant que les services administratifs ne nous aient fait des recommandations. »

Le maire a ajouté que tous les mémoires et commentaires par courriel de la population peuvent être adressés jusqu’à vendredi 23 mars.

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