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10 mai 2018

Harold LeBel revient à la charge avec une lettre de 150 médecins de la région

©Photo gracieuseté - Michel Dompierre

Le député de Rimouski affirme que 150 médecins du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie ont signé une lettre signifiant leur intérêt de former des médecins dans leur région dès le préclinique, ce matin lors d’une séance de l’assemblée nationale, réaffirmant l'importance de décentraliser la formation médicale à Rimouski.

Le député a interpellé le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, sur la question de la décentralisation de la formation des médecins à Rimouski, souhaitant qu’il convienne de désigner Rimouski comme étant l’emplacement nécessaire pour un campus de médecine décentralisée pour l’Est du Québec : « On apprend que l’université Laval, responsable de la formation des médecins dans l’Est, souhaite ouvrir un campus de médecine décentralisé à Lévis, juste l’autre bord du pont (de Québec). Ce n’est pas un bon message pour le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, ce n’est pas un bon message pour les universités en région ni pour les hôpitaux de la région, on demande du leadership ! »

M. LeBel a ajouté que les hôpitaux du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie ont un des plus hauts taux de bris de service et que les médecins de l’hôpital régional de Rimouski forment des externes en médecine depuis plus de 10 ans. « Le modèle des facultés de médecine permet une meilleure formation et rétention des diplômés dans ces régions. En Outaouais, à Trois-Rivières, à Saguenay, trois facultés de médecine décentralisées offrent une formation complète dans leur région. Pourquoi on n’est pas capable de faire pareil dans le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie ? »

Vers une collaboration ?

Gaétan Barrette a répondu que son gouvernement croit que la formation qui se donne en région peut permettre la rétention des médecins, puisqu’il a mis en place des facultés de médecine stellite des universités au Québec pendant les 15 dernières années : « D’ailleurs, la dernière en date qui va bientôt entrer en opérations est celle de l’Outaouais. Mais encore faut-il que les universités qui s’engagent dans cette direction aient la capacité de le faire et que le milieu puisse s’engager à arriver à la diplomation de jeunes médecins. »

M. Barrette a affirmé avoir reçu des informations récentes à l’effet que des médecins de l’institution rimouskoise auraient mentionné leur incapacité de faire le programme en question. « Je pense que ce n’est pas une question politique mais une question de faisabilité qu’il revient à l’université d’évaluer pour prendre une décision. La décision finale devrait-elle être une collaboration de deux régions ? »

Deux campus complémentaires ?

En entrevue exclusive ce matin, le ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, Jean D’Amour, a abondé dans le même sens, soit celui d’explorer la faisabilité de dispenser la formation médicale à Lévis et à Rimouski, soit dans les deux campus de l’UQAR. Il a toutefois conclu que la décision ne lui revenait pas, mais à la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David.

Le maire de Rimouski, Marc Parent, a également réagi à la nouvelle, se disant heureux de constater que le ministre D’Amour défendait la position de décentraliser la formation, entre autres, à Rimouski. « Il faut se rappeler que dans la proposition initiale, la région du Bas-Saint-Laurent de recevait pas sa juste part », a-t-il précisé.

Il s’est également dit heureux de savoir que 150 médecins avaient donné leur accord à souscrire au processus de formation des médecins à Rimouski.

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