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16 mai 2018

Carol-Ann Kack veut « faire que Rimouski soit orange »

©Archives - Le Laurentien

La candidate pour Québec solidaire Rimouski, Carol-Ann Kack, compte mener de front une campagne de terrain afin de faire que Rimouski devienne orange en vue des prochaines élections provinciales d’octobre.

Celle qui a remporté la course à l’investiture face au syndicaliste Sylvain Lirette hier (mardi) soir, avec 102 votes contre 27, s’est toutefois dite surprise de ce résultat écrasant : « On est bien fier ce matin. C’est un mandat assez solide de nos membres, ça donne un bel élan. »

Dans les prochaines semaines, Mme Kack entend poursuivre le travail déjà entamé par sa prédécesseure il y a quatre ans, Marie-Neige Besner, en élargissant davantage les rangs des militants et sympathisants : « On a pris la course à l’investiture comme un camp d’entrainement en vue des élections, on a fait un maximum de travail pour aller chercher des nouveaux membres, pour leur donner envie de se mobiliser et de militer, parce que c’est avec eux qu’on va faire le travail pour la suite. »

La candidate affirme qu’au-delà d’avoir une candidate prête et solide, une campagne-terrain de qualité doit être menée pour permettre aux gens de se ré-intéresser à la politique : « On veut rendre les gens curieux sur ce qui se passe au niveau politique a Rimouski, créer des occasion de rassemblement, donner un ton positif et créatif, redonner une couleur intéressante à la politique pour les gens qui sont cyniques et ne veulent plus en entendre parler. Il faudra avoir une belle présence terrain pour gagner Rimouski et la rendre orange ! »

Candidate du ralliement

Psychoéducatrice pour la Commission scolaire (CS) des Phares, Mme Kack dit vouloir être la candidate du ralliement. « Mon atout est la diversité des milieux dans lesquels j’ai travaillé, communautaire, institutionnel. Cela m’a permis d’avoir un regard critique par rapport aux enjeux organisationnels, à l'évolution des pratiques. J’ai constaté comment les institutions publiques et les organismes communautaires ne se parlent pas, la difficulté d’avoir des ponts entre la CS et le CLSC, par exemple. Je peux rallier les gens autour d’une table et d’un enjeu, faire sortir ce qui n’est pas exprimé pour amener un point rassembleur ou tout le monde se comprend. »

Quant à ses adversaires politiques dans la course, Mme Kack dit avoir beaucoup d’estime pour le candidat du Parti québécois (PQ), l’actuel député de Rimouski, Harold LeBel : « C’est un adversaire de taille, un homme de grande qualité. Malheureusement, le PQ n’a pas fait la démonstration qu’il pouvait être encore le parti du progrès social. Ils ont eu une époque où ils ont amené des transformations importantes dans le Québec mais ils n’ont pas continué à amener le bateau dans cette direction-là. Il n’y a que QS qui propose des transformations réelles pour limiter les inégalités sociales et prendre des mesures concrètes pour améliorer la qualité de vie des gens, comme par exemple la loi anti « burn out » ou le droit à la déconnexion. »

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