« Le Bloc ne sera jamais plus ce qu’il était »

-Kédina Fleury-Samson

LA MITIS. La militante souverainiste bien connue Kédina Fleury Samson poursuivra son implication au Bloc québécois tout en reconnaissant que les choses sont appelées à changer profondément.

C’est ce sens qu’elle réagit au résultat du référendum qui a suscité la participation d’un peu plus de la moitié des 15 000 membres du Bloc, dont les résultats viennent d’être révélés. Ainsi, 65 % des répondants croient que la promotion de la souveraineté doit demeurer la priorité du parti, un résultat qu’on veut positif, mais seulement 32% ont réitéré leur appui à la cheffe Martine Ouellet. Celle-ci doit réagir demain.

Il y a des gens qui ont été blessés depuis trois mois. Va falloir y travailler. -

« J’ai d’abord une pensée pour Martine Ouellet, car je connais les défaites électorales et ce n’est jamais agréable. Ça fait mal au cœur. Je lui souhaite la sérénité. Pour la dimension politique, le Bloc a un défi, celui de rassembler le troupeau, de réunifier les troupes. Il y a des gens qui ont été blessés depuis trois mois. Va falloir y travailler. On aura des élections fédérales l’an prochain. Il y a des élections au Québec en octobre. On ne manque pas de pain sur la planche. », commente d’abord Mme Fleury-Samson, qui a démissionné de son poste de vice-présidente nationale au début de la crise.

Occasion

Elle voit maintenant la réorganisation du BQ comme une chance à saisir. « Je suis de celles qui considèrent qu’il faut savoir saisir l’occasion de se renouveler. L’opportunité est super bonne. Les défis organisationnels, ça m’enthousiasme. Je suis toujours membre et je me rends disponible. Ma démission était due à une question de principe. Je n’étais pas en faveur que la permanence s’implique de façon partisane dans un processus référendaire. »

Martine Ouellet

Mort

« Le Bloc est mort, mais d’une certaine façon., Il est mort dans la forme qu’on l’a connu. Ce qui va réémerger, ce n’est pas le Bloc qu’on a connu et ce ne serait pas souhaitable. Ce que je vois dans la conjoncture actuelle, c’est une opportunité politique », conclut-elle.

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