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18 novembre 2017

Charles Lepage - clepage@medialo.ca

Un harfang des neiges chanceux dans sa malchance

©Photo gracieuseté

BLESSÉ. Grâce aux bons soins d’un bienfaiteur, un harfang des neiges happé et blessé par une automobile dans la nuit de vendredi à samedi sur la rue St-Germain à Rimouski aura peut-être la chance de s’en sortir.

Une histoire aux nombreuses péripéties.

Le vétérinaire m’a dit qu’il n’avait pas le droit de toucher à ça.  -Michel Boucher

Un jeune homme qui circulait à pied avec son amie sur la rue St-Germain près de l’immeuble TELUS tôt samedi aperçoit tout à coup un harfang à la poursuite d’un goéland. Surpris et pressé par la scène, il sort rapidement son cellulaire dans l’intention de faire une vidéo de ce moment plutôt rare. Malheureusement, tout se déroule très vite et comme l’oiseau de proie s’apprête à s’envoler avec son butin, l’un des deux véhicules circulant inversement l’un de l’autre happe l’oiseau qui est suffisamment blessé et qui ne peut reprendre son envol. Il réussit toutefois tant bien que mal à trouver refuge près de la bâtisse adjacente.

©Photo gracieuseté

Le harfang des neiges a été retenu comme emblème aviaire du Québec parce qu’il représente le climat semi-nordique où nous vivons, la blancheur de nos hivers et le vaste territoire que nous possédons.

Sans plus tarder, un ami, ex-résident de L’Arrimage contacte les policiers qui le réfèrent au Service de la Faune et des parcs. Comme on s’y attend, pas de réponse pour la nuit. Ne sachant trop que faire, le jeune homme contacte en pleine nuit Michel Boucher, le directeur de L’Arrimage, qu’il connaît comme étant un amant de la nature.

« Je suis parti avec une boîte pour le récupérer et je l’ai amené chez moi pour le mettre en sécurité. Nous avons un petit boisé ici et ce matin je l’ai sorti, j’ai examiné ses ailes, tout me semblait correct. Je l’ai déposé sur une cage d’oiseau. Il ne bougeait pas, j’espérais qu’il prenne son envol ! Il avait quand même un peu de sang à la poitrine et au bec. Je l’ai déposé par terre, il essayait de s’envoler, mais il ne réussissait pas et il sautillait sur une seule patte », raconte M. Boucher.

©Photo gracieuseté

Michel Boucher lui prodigue ses bons soins en attendant l’aide officielle.

Amené chez un vétérinaire, ce dernier lui a répondu qu’il n’avait pas le droit de toucher à ça. Un autre appel placé à la Faune et les parcs ce matin, pas de réponse, c’est fermé ! « Avec un numéro 1-800 pour Québec, on m’a répondu qu’ils essaieraient de trouver un bénévole dans la région de Rimouski et attendez à lundi matin, quelqu’un va vous téléphoner. »

Souhaitons que l’infortune de ce bel oiseau emblématique du Québec connaisse un dénouement qui lui sera favorable.

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