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27 novembre 2017

Charles Lepage - clepage@medialo.ca

Le harfang des neiges blessé prend du mieux

©Photo gracieuseté

ÉTAT DES BLESSURES. Le 19 novembre, TC Media vous parlait d’un harfang des neiges blessé par une auto sur la rue St-Germain à Rimouski et confié aux bons soins de Michel Boucher, un ami des oiseaux et directeur de l’Arrimage de Rimouski. 

Devant l’impossibilité immédiate de recourir à des services spécialisés pour traiter les blessures de cet animal (services fermés la fin de semaine) M. Boucher l’avait hébergé quelques jours dans une cage en espérant trouver une aide quelconque qui pourrait procéder à des examens plus poussés et déterminer la nature des blessures de cet oiseau protégé.

©Photo gracieuseté

Le harfang des neiges a été retenu comme emblème aviaire du Québec parce qu’il représente le climat semi-nordique où nous vivons, la blancheur de nos hivers et le vaste territoire que nous possédons.

Il a plusieurs plaies à un poignet, donc on lui fait des soins tous les jours.  -Dre Desmarchelier

Comme par hasard, le même jour, Audrey Larin, étudiante en médecine vétérinaire et employée de l'Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie, se trouvait à Rimouski en compagnie d’une collègue et après avoir lu notre article, elle nous demandait d’entrer en contact avec M. Boucher afin de récupérer ce harfang et lui offrir le transport vers des soins vétérinaires à la clinique des oiseaux de proie de Saint-Hyacinthe. Ce qui fut fait !

Le 23 novembre, après avoir subi quelques examens, Mme Larin nous écrivait ceci : « C'est Dre Desmarchelier qui est à la Clinique des oiseaux de proie (COP) cette semaine et voici ce qu'elle en dit : « Le harfang va bien. Il a mangé, ce qui est bon pour un harfang en captivité. Rien à signaler aux radios donc pas de fracture évidente. Il a plusieurs plaies à un poignet, donc on lui fait des soins tous les jours. » L'oiseau est donc toujours sous les bons soins de la clinique des oiseaux de proie. Ce qui est certain, c'est qu'avant d'être relâché, selon son évolution, il sera transféré dans les volières du complexe de réhabilitation de « Chouette à voir! », à Saint-Jude où il pourra y pratiquer son vol afin d'être fin prêt à retourner en liberté. »

Voilà donc un beau travail de collaboration qui permettra de sauver la vie de cet oiseau, emblème aviaire du Québec.

Autre article sur ce sujet : 

https://www.lavantage.qc.ca/actualites/societe/2017/11/19/denouement-dans-lhistoire-du-harfang-des-neiges-blesse.html 

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