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28 novembre 2017

La cathédrale à ciel ouvert demeure une option

©Photo gracieuseté

RÉOUVERTURE. Deux citoyens qui ont une idée très arrêtée de ce que l’on pourrait faire avec la cathédrale de Rimouski, Martine Dubé et Michel Francoeur, poursuivent leurs efforts pour en faire la promotion.

Mme Dubé et M. Francoeur se réjouissent de la relance du dossier initiée par l’archevêque de Rimouski, Mgr Denis Grondin. La cathédrale est fermée depuis trois ans pour cause de décrépitude. Leur projet est de créer un grand espace public autour d’une cathédrale dont on aurait retiré la toiture pour en faire une promenade en plein-air à plusieurs niveaux.

Une réunion à huis clos de deux heures a eu lieu, hier, au Grand Séminaire de Rimouski. Elle réunissait les membres de l'Assemblée de fabrique Saint-Germain, la directrice générale et la présidente de la Société rimouskoise du patrimoine, des membres du Conseil des affaires économiques de l'archevêché, le maire Marc Parent et la conseillère municipale Jennifer Murray, le chancelier de l’archevêché, Yves-Marie Mélançon, l'économe Michel Lavoie et l'agente d'information Ginette Larocque. « La rencontre a été convoquée par Mgr Denis Grondin qui voulait réunir les principaux intervenants concernés », indique celle-ci. Mgr Grondin a simplement expliqué après la rencontre son intention d’aller de l’avant rapidement pour susciter un consensus autour d’une ou plusieurs solutions.

©Photo gracieuseté

Une esquisse qui permet de bien comprendre la nature du concept.

« Mgr Grondin a déjà pris connaissance de notre projet mais nous allons le déposer de nouveau dans le cadre de la nouvelle démarche. Nous continuons à en faire la promotion, notamment auprès des commerçants du centre-ville qui s’y intéressent beaucoup. Nous sentons une vague d’appuis. On peut voir notre projet comme un plan « B », après le plan « A » du maire Parent, qui est d’y localiser le projet de la Coop artistique Paradis, si on a bien compris. Nous n’avons aucun intérêt personnel dans cette démarche, sauf celui d’apporter quelque chose de novateur dans la remise en valeur du centre-ville et de redonner aux Rimouskois l’accès à leur cathédrale », déclare M. Francoeur.

La « piazza »!

Un résident bien connu du centre-ville, Jacques Chauvette, trouve le projet intéressant : « je réside tout près, dans la nouvelle coopérative d’habitation Saint-Pierre. À première vue, le projet défendu par Mme Dubé et M. Francoeur s’avère intéressant, mais il faut voir s’il est réaliste sur le plan financier. Ce que je trouve particulièrement attrayant, c’est qu’en hiver, il n’y a pas d’endroit où on peut être en plein-air dans ce secteur, sans être exposé au vent. La cathédrale transformée à ciel ouvert offrirait cette possibilité », commente-t-il.

M. Chauvette, qui a vu des places publiques prestigieuses en Europe, croit qu’il y a une culture à développer autour de celles-ci. « Évidemment, on ne peut pas comparer ce projet à des places qui existent depuis les 13e ou 14e siècle mais traditionnellement, la « piazza » est un endroit où les gens se retrouvent et où les commerces sont à proximité. Ce serait le fun d’en faire une qui tiendrait compte de nos besoins, notamment face au climat. »

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