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29 novembre 2017

« Il faut étudier toutes les options avant de les écarter » -Pascal Gagnon

CATHÉDRALE. Un historien reconnu pour sa croisade en faveur de la sauvegarde de la cathédrale de Rimouski, Pascal Gagnon, croit que c’est sur la récente consultation populaire que doit reposer la relance du dossier.

« Je suis heureux d’apprendre qu’une réunion ait eu lieu en début de semaine, réunissant les principaux intervenants dans le dossier de la cathédrale. Cela s’inscrit comme une suite logique des efforts déployés par le diocèse depuis le début de l’année afin de régler le dossier. Grâce à la consultation publique tenue le printemps dernier, nous savons maintenant ce qui est acceptable ou non, aux yeux de la population. Maintenant, les discussions doivent s’appuyer sur les résultats de cette consultation. Pour que le dialogue ait lieu, tous doivent faire preuve d’ouverture. Les plus récentes déclarations de Mgr Denis Grondin et du maire Marc Parent sont positives. Quelques idées porteuses ont déjà été suggérées à Mgr Grondin. Il faut les étudier réellement, au lieu de les écarter tout simplement », estime cet enseignant du Cégep de Rimouski.

©Photo TC Media - Pierre Michaud

Mgr Denis Grondin

Le projet qui sauvera la cathédrale n’existe probablement pas encore: il sera le fruit du dialogue et des réflexions. -Pascal Gagnon

« Par exemple, le mémoire que j’ai déposé en compagnie de deux collègues va dans le sens d’implanter BAnQ (archives nationales) dans la cathédrale. Cette proposition a le mérite de préserver l’intérieur du bâtiment, y compris l’orgue : BAnQ n’a besoin que d’un seul étage, ce qui correspond à la réalité physique de la cathédrale. Au plan financier, BAnQ paie actuellement un loyer de 125 000 $ par année pour des locaux deux fois trop petits. Donc, loger BAnQ dans la cathédrale permettrait de résoudre une partie du problème des finances lié à la préservation du bâtiment », avance aussi M. Gagnon.

©Photo TC Media - Alexandre D'Astous

Le maire de Rimouski, Marc Parent.

Appel au dialogue

Pascal Gagnon, pour qui rien ne sera possible dans la controverse, lance aussi un appel au dialogue.

« BAnQ est une solution partielle, il est vrai. Voilà pourquoi je dis qu’il faut faire preuve d’ouverture. Car le projet qui sauvera la cathédrale n’existe probablement pas encore: il sera le fruit du dialogue et des réflexions. C’est la seule voie possible vers un consensus autour du projet qui sera élaboré. Il faut laisser la chance aux intervenants concernés de travailler, en interférant le moins possible avec des déclarations à l’emporte-pièce susceptibles de nous replonger dans la polémique. Il en va de la survie de ce bâtiment auquel la population est manifestement attachée », tranche-t-il.

M. Gagnon a souvent défendu la cathédrale en parlant de son rôle historique pour le développement de Rimouski.

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