Les services sont offerts sur le territoire de Rimouski, incluant le Bic et Sainte-Blandine, Saint-Anaclet, et Sainte-Luce. En 2016, un total de 1178 raccompagnements a été enregistré dans la région et ONR a pu compter sur le soutien précieux de 425 bénévoles.

Les raccompagnements auront lieu les 1er, 2, 7, 8, 14, 15, 16, 21, 22 et 23 décembre et dépendamment du nombre de bénévoles et de leur choix, possiblement le 29 décembre. Les personnes intéressées peuvent s’inscrire en ligne au www.operationnezrouge.com. ONR Rimouski fait savoir que les bénévoles inscrits avant le 1^er décembre auront l’opportunité de participer à un tirage leur permettant de gagner un voyage pour deux dans le Sud.

De plus, Opération Nez Rouge a perdu un commanditaire cette année, l’entreprise National qui a été venue à une autre chaîne, Enterprise, et est à la recherche d’un autre commanditaire pour les véhicules utilisés lors des raccompagnements. « C’est sûr que cela ne nous empêchera pas de pourvoir le service Nez Rouge. Les bénévoles utilisent aussi leurs véhicules », précise Robert Gagnon, bénévole de longue date pour Opération Nez Rouge.

Amélioration du bilan routier, mais du travail reste à faire

Patrick Lavoie, le porte-parole du partenaire principal de la campagne, la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), explique que le problème de l’alcool au volant a évolué depuis 35 ans : « Des lois plus sévères, le recours à un con l’amélioration du bilan routier, une meilleure connaissance des risques. Si les Québécois adoptent de plus en plus des comportements sécuritaires sur les routes, c’est grâce à des organismes comme Nez Rouge qui ont favorisé un changement de mentalité en étendant le recours à un conducteur désigné au reste de l’année.»

Mais même si le bilan routier est en amélioration, la SAAQ estime qu’il ne faut rien tenir pour acquis : « L’alcool au volant est une des principales causes de mort au volant avec en moyenne chaque année 130 décès, soit 32 % de l’ensemble des décès et plus de 2 000 blessés au Québec, et 34 % au Bas-Saint-Laurent. »

Un représentant de la Sureté du Québec (SQ), Robin Lévesque, sera présent dans les établissements de la région pour les sensibiliser à l’importance d’adopter un comportement responsable en matière de consommation d’alcool et de conduite avec les facultés affaiblies, il sera présent le 9 novembre à l’UQAR et au Centre de formation Rimouski-Neigette.

Un tiers du financement du Club Les Dauphins

L’année dernière, un montant de 21 000 $ a été remis au Club de natation Les Dauphins de Rimouski. Depuis le début de ses activités, ONR verse la totalité de ses bénéfices au Club. « Depuis 33 ans, notre club est le maître d’œuvre d’ONR à Rimouski. L’organisation de cet événement se traduit par une source de financement récurrente comptant pour un tiers du financement total indirect de notre organisation, qui a vu son membership passer de 100 nageurs en 2010 à 260 en 2017 », explique le président du CNDR, Éric Gaudreau. « Qui dit plus de nageurs dit plus de parents bénévoles, alors nous allons les mobiliser pour Nez Rouge »

Les nageurs du CNDR de Rimouski seront au Wal-Mart les 16,17 et 18 novembre, au Carrefour Rimouski et à l’épicerie Métro Plus de la 2e rue les 24, 25, et 26 novembre pour la vente d’articles promotionnels.

Un classique du temps des Fêtes

Le maire de Rimouski, Marc Parent, a pour sa part expliqué que c’était le désir de tout élu d’avoir à offrir une ville sécuritaire à sa population : « La conduite en état d’ébriété vient éliminer un facteur de risque important. L’impact de Nez Rouge contribue à cultiver l’idée que conduire en état d’ébriété n’est pas tolérable en tout temps. De plus, une nouvelle réalité risque de s’installer avec l’influence du cannabis. » M. Parent a également évoqué l’impact communautaire de ONR pour certaines personnes isolées qui peuvent pallier cet isolement en participant à Nez Rouge.

Cette année, ONR a mis en place une campagne publicitaire évocatrice ayant pour thème «  Un classique du temps des Fêtes », dans la mesure où Nez Rouge est établie dans l’imaginaire collectif comme une tradition de cette période.