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13 décembre 2017

Le propriétaire de la carrière s’explique

©Photo TC Media - archives-Pierre Michaud

PLAINTES. Les plaintes formulées par des citoyens et les querelles administratives avec la Ville de Rimouski affectent beaucoup le propriétaire de la Carrière Saint-Pierre, Mario Lachance, qui dit être dans son droit.

La Ville s’est opposée récemment à une demande d’agrandissement auprès de la Commission de protection du territoire agricole. Des citoyens se plaignent du bruit, de la poussière et de la circulation incessante des camions (voir le second paragraphe) .

Il y a aussi Béton provincial tout près de là. Il y a de la circulation lourde dans ce secteur et pas juste à partir de notre carrière. -Mario Lachance

« J’ai un certificat du ministère de l’Environnement qui est valide jusqu’en 2021. L’entreprise qui a fait l’aménagement de la carrière n’a pas satisfait à mes demandes et s’est contentée de faire le minimum pour exploiter le rocher. La roche qu’on casse, il faut bien la mettre à quelque part. Les terres agricoles sont toutes à l’abandon autour de moi. Je ne dérange pas personne. Ceux qui se plaignent, je ne comprends pas ce qu’ils ont à nous reprocher. Pour la circulation, on arrose notre chemin à tous les jours », explique Mario Lachance.

Concurrent

Selon ce dernier, les citoyens mécontents peuvent déduire que tous les problèmes sont causés par la même carrière, mais il y en a d’autres dans le secteur. « On pourrait aller sur le chemin du Sommet et demander qui dérange le plus, moi ou un de mes concurrents. Tout me tombe sur le dos mais je ne suis pas le seul dans le secteur. Il y en a qui « cassent » toute la nuit. Chez-nous, on a monté un mur coupe-son de six mètres alors qu’on nous en avait demandé un de deux mètres. On fait tous les efforts qu’on peut pour ménager le voisinage. Il y a une atteinte à ma réputation là-dedans », déplore encore M. Lachance.

« Il y a aussi Béton provincial tout près de là. Il y a de la circulation lourde dans ce secteur et pas juste à partir de notre carrière. Il y a bien des citoyens qui me disent que ce n’est pas nous le problème. J’ai l’impression que la Ville ne veut rien entendre, même si on voulait discuter. Nous sommes pourtant un partenaire de la Ville, nous l’avons fourni en matériaux nécessaires à ses travaux sept jours sur sept. Depuis cinq ans, nous n’avons jamais augmenté nos prix et en plus, nous lui versons une redevance de 56 cents la tonne. On n’en parle pas de ça! », lance l’exploitant.

« Ce serait difficile pour moi d’entreprendre des discussions avec la Ville, car j’ai encore travaillé toute la fin de semaine sur la pelle mécanique. Je n’ai pas beaucoup de temps pour m’occuper de ça. Je doute que ça donne quelque chose », conclut-il.

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