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07 décembre 2017

Connaître l’état de la cathédrale, puis décider rapidement

©Photo TC Media - Pierre Michaud

NOUVEAU MARGUILLIER. La plus grande urgence concernant la cathédrale de Rimouski est de connaître son état actuel sur le plan du bâtiment.

C’est la priorité du nouveau marguillier de Saint-Yves-Sainte-Agnès, Albert Carré, qui n’a pas non plus l’intention de s’éterniser : si la cathédrale n’est plus viable, on ne s’acharnera pas, on la démolira. M. Carré est au nombre des trois marguilliers qui ont été élus au sein de la Fabrique Saint-Germain, dimanche dernier, lors d’un scrutin qui pourrait influencer l’avenir de la cathédrale. Cet homme d’action participera à une première assemblée le 5 janvier.

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

Connaître l'état de la cathédrale, fermée depuis trois ans, permettra de prendre une décision rapidement, selon le nouveau marguillier.

Des réparations, il y en aura à faire tant qu’elle sera debout. On veut s’impliquer pour la cathédrale, mais si c’est la volonté de tout le monde de la démolir, bien, on laissera faire. -Le marguillier Albert Carré

« Je ne veux pas qu’on commence à détruire Rimouski, puisque j’ai passé les 45 dernières années à contribuer à bâtir cette ville. Il y a Industries Rilec (énergie, fabrication, réparation, ré-usinage de moteurs et re-motorisation de génératrices) mais il a eu plusieurs autres entreprises. La cathédrale doit rester debout. Enlevons ça du milieu du centre-ville pour voir!? Je suis allé en Europe et j’en ai retenu qu’on ne ferme pas une bâtisse parce qu’une petite roche est tombée. Là-bas, on relève et on répare », lance M. Carré.

« Des réparations, il y en aura à faire tant qu’elle sera debout. On veut s’impliquer pour la cathédrale, mais si c’est la volonté de tout le monde de la démolir, bien, on laissera faire. Il ne faut pas s’acharner non-plus, mais je trouve qu’on a tendance à vite baisser les bras, à Rimouski, où je vois tout fermer, jour après jour », déplore l’entrepreneur.

Bon sens

 Il n’y a pas de quoi être fier selon celui qui dit s’impliquer pour toute la communauté. « Il y aura des rencontres; on verra ce qu’il en est. Si les piliers sont encore assez solides, ça pourra rester debout, sinon… quand c’est fini, c’est fini. Son état général, c’est la première chose à savoir. Je ne suis pas inquiet qu’on obtiendra des réponses. Ce n’est pas une question de religion de vouloir sauver la cathédrale, c’est une question de patrimoine. L’avenue de la Cathédrale, on risque de l’appeler la rue des ruines avant longtemps », poursuit M. Carré.

« Une autre chose que je déplore, c’est que ça manque de jeunes qui veulent s’impliquer. On ne voit que des têtes blanches », mentionne aussi Albert Carré, qui fait enfin valoir : « On va évaluer la chose et on va être réalistes. Faut aussi savoir qui est capable de payer et qui est prêt à le faire pour la reconstruction. Je pense que le bon sens veut qu’on sache tout ça rapidement avant d’aller plus loin. »

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