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04 janvier 2018

« Trois excellents candidats rejetés du revers de la main » -Jacques Landry

©Photo TC Media - Pierre Michaud

CATHÉDRALE. Le Regroupement diocésain pour la sauvegarde de la cathédrale de Rimouski déplore la nomination de René Roy comme président de la Fabrique, par l’archevêque de Rimouski, Denis Grondin.

Les réactions sont nombreuses à la suite de la nouvelle de la nomination de M. Roy, diffusée hier. Comme président de la Fabrique Saint-Germain, à compter du 1er février, il aura sans doute son mot à dire dans le choix entre la démolition, le changement de vocation ou le maintien de son caractère sacré et des rites religieux.

« M. Roy a déjà présidé la Fabrique et ça s’était mal terminé. Il a démissionné il y a trois ans. Je ne vois pas comment il pourrait faire mieux cette fois-ci, alors que la situation est encore plus critique. C’est évidemment le choix de l’archevêché, un choix qui va pencher en faveur de la désacralisation de la cathédrale. Si ce n’est pas Mgr Grondin qui l’a vraiment choisi, c’est probablement un membre de son entourage. Je crains qu’on essaie ainsi, encore, de gagner du temps pour noyer le poisson. Je crois qu’on veut endormir la population tandis que de notre côté, nous serions en mesure de procéder rapidement », explique le président du Regroupement, Jacques Landry.

©Photo TC Media - Pierre Michaud

René Roy

L’organisation de ce dernier souhaite principalement la restauration de la cathédrale mais avec le respect entier de son caractère religieux et la poursuite de la liturgie. On croit être en mesure de réunir rapidement les fonds et moyens techniques permettant la rénovation de l’église. René Roy a indiqué hier qu’il se préoccupe de la Fabrique dans son ensemble et pas seulement de la cathédrale.

Candidats

« Nous avons trouvé trois candidats forts valables pour la présidence de la Fabrique et nous avons soumis leur nom à l’archevêché. En proposant ces personnes, nous voulions faire avancer le dossier de la cathédrale. Ces trois candidatures n’ont pas été considérées à leur juste valeur. On les plutôt rejetées carrément du revers de la main. Chacune de ces personnes avait des qualifications potentiellement utiles pour le dossier, que ce soit en politique, en rapport avec le réseau public d’éducation ou en lien avec l’administration de la Fabrique. Mais là, au contraire, le dossier piétine », poursuit M. Landry.

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Jacques Landry

À noter que l’auteur de ces lignes connaît l’identité des candidats soumis par le Regroupement. Leurs compétences sont indéniables mais il apparaît préférable de ne pas les mêler à la controverse à ce stade-ci.

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

L'archevêque de Rimouski, Mgr Denis Grondin.

« Heureux »

Le maire de Rimouski, Marc Parent, qui travaille de son côté sur l’implantation du projet de la Coopérative artistique Paradis dans la cathédrale, réagit par ailleurs ainsi à la nomination de René Roy. « Je suis heureux de constater que M. Roy relève le défi et préconise l'ouverture quant aux solutions possibles pour l'ensemble de la Fabrique. »

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

La cathédrale est fermée depuis trois ans.

Les bureaux de l’archevêché sont fermés pour les Fêtes. Mgr Denis Grondin semble absent.

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