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15 février 2018

Heureuses retrouvailles pour des anciens de la Sûreté municipale

©Phopto gracieuseté

RIMOUSKI. Une soixantaine de convives ont pris part à une activité de retrouvailles des anciens de la Sûreté municipale de Rimouski, plus de 15 ans après la dissolution de celle-ci, le 3 février dernier.

Lors de la disparition des « bleus », certains ont pris leur retraite, d’autres ont poursuivi leur carrière quelque temps au sein de la Sûreté du Québec et d’autres sont toujours actifs. « Ceux qui voulaient demeurer à Rimouski ont pu le faire, mais ceux qui voulaient aller dans une nouvelle région pouvaient le faire aussi. Il y en a plusieurs qui se sont perdus de vue et le « 5 à 7 » a été un réel succès, avec 68 participants, dont une quarantaine de policiers. C’étaient nos premières retrouvailles », confie un des organisateurs, Robert Gagnon.

Vous vous en souviendrez peut-être, celui qu’on avait surnommé « Mère Térésa » pour ses multiples implications dans des causes humanitaires, Robert Gagnon, est notre interlocuteur en question. Il est au nombre des policiers bien connus comme Stéphane Poirier, Marjolain Lauzier, « Ti-Guy » Saint-Pierre, Jean Thériault, Nelson Poirier, Julie Langelier, Annie Slater, Grégoire Mercier, Valois Marquis, Fernand Hins et Ghislain Martin, pour ne nommer que ceux-là, qui étaient aussi au rendez-vous. Environ la moitié sont retraités.

©Photo TC Media - Alexandre D'Astous

Robert Gagnon s'implique aussi avec les Lions.

Grégoire et les enfants

« La « SM » a existé pendant au moins 30 ans. J’y ai travaillé pendant 28 ans. Il y avait des policiers de toutes les générations à notre rencontre. Valois Marquis a été le premier policier à choisir de devenir pompier! Fernand Hins a été le dernier membre de la Sûreté municipale à prendre sa retraite avant l’intégration. Tout le monde se souvient du rôle de Grégoire Mercier auprès des enfants… Il y en a qui travaillent encore et sont dispersés à Trois-Pistoles, Québec, Victoriaville, Rivière-du-Loup. Nous avions aussi invité les anciens préposés aux appels et les membres du personnel administratif », raconte encore le sympathique policier.

Ghislain Martin, Bernard Blais, Germain Lévesque et Claude Ouellet ont aussi participé à l’organisation de l’événement, qui se déroulait au Centre communautaire Terrasse Arthur-Buies, avec Robert Gagnon.

Différences entre « bleus » et « verts »

On ne peut pas évoquer la dissolution de la Sûreté municipale de Rimouski sans s’interroger sur les différences avec la Sûreté du Québec. Robert Gagnon répond avec diplomatie: « On couvrait la ville avec la SM et on desservait la MRC avec la SQ. Il y avait peut-être plus de proximité avec les citoyens avec la Sûreté municipale, mais la Sûreté du Québec procède d’une autre façon, qui fait que ça revient probablement au même : elle a des policiers parrains de quartier. À la Sureté du Québec, c’est plus détaillé, plus encadré. On avait un peu plus de sentiment d’appartenance à Rimouski. Je connaissais tout le monde à la Ville. Mais on a été bien traités par la SQ. On savait qu’on ne serait pas transférés si on ne voulait pas l’être. Certains ont pu faire une carrière intéressante, monter en grade. Les plus vieux sont restés plus attachés à la SM. »

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