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15 février 2018

Il y a 15 ans, Rimouski découvrait Sidney Crosby

©Photo TC Media - archives Pierre Michaud

PHÉNOMÈNE. L’histoire d’amour entre Sidney Crosby et les amateurs de hockey de Rimouski et de « toute une région » date d’il y a déjà 15 ans, déjà.

Du 22 février au 8 mars 2003, Bathurst et Campbellton, au Nouveau-Brunswick, non loin de chez-nous, accueillaient les Jeux du Canada. Natif de Cole Habour, Crosby y défendait les couleurs de la Nouvelle-Écosse. Des Rimouskois avaient assisté aux Jeux et avaient témoigné auprès de l’auteur de ces lignes du talent en devenir de la future étoile. Le jeune phénomène a été par la suite repêché par L’Océanic, le 7 juin 2003.

Il était blessé. Les entraîneurs le connaissaient et ils avaient caché ses patins. Quand ils lui ont rendu, c’était du patinage artistique sur la glace du Colisée! -Michel Germain

À son premier match hors-saison avec la troupe rimouskoise, celui qui allait compiler 135 points à sa saison recrue, a amassé huit points, ce qui lui avait valu le surnom de Darryl, en hommage au record de 10 points de Darryl Sittler. « C’était contre le Drakkar de Baie-Comeau. Il avait été frappé durement lors de sa première présence et était revenu au banc fâché », raconte le descripteur de la radio de L’Océanic, Michel Germain. On peut dire que celui-ci a probablement vu tous les matches que Crosby a disputés avec Rimouski.

©Photo gracieuseté Michel Germain

Michel Germain avec Sidney Crosby l'été dernier, à Rimouski.

« C’est un privilège de connaître Sidney Crosby. Nonobstant le joueur de hockey, c’est une personne vraiment impressionnante. À son arrivée ici, malgré ses 16 ans, il avait déjà la maturité d’un homme de 27 ou 28 ans. J’ai vu et su des choses sur Sidney qui m’ont renversé, en-dehors de la patinoire. Il avait la pleine conscience d’où il était et de ce qu’il faisait. Il n’a pas changé. C’est un parfait gentleman », croit le descripteur radio de L’Océanic, Michel Germain.

Dehors avec les enfants

« Une fois, l’équipe ne voulait pas qu’il patine en raison d’une légère blessure à une cheville et il était impatient de revenir. Les entraîneurs le connaissaient et ils avaient caché ses patins. Quand ils lui ont rendu, c’était du patinage artistique sur la glace du Colisée. Il a pris ses patins en cachette et, le soir, il est allé rejoindre 20 ou 25 jeunes sur une patinoire extérieure. Avant de sauter sur la glace, il leur a même demandé : « est-ce que je peux jouer avec vous? » », rappelle aussi M. Germain.

Rage de vaincre

Un jour, à 6 h du matin, les gens faisaient la file pour acheter des billets jusqu’à l’extérieur du Colisée. Il est allé chercher du café et des beignes pour eux. L’histoire nous rappelle aussi que Sidney Crosby aurait pu ne jamais venir jouer à Rimouski. L’instructeur-chef et directeur gérant Doris Labonté avait offert ce premier choix à Moncton pour obtenir Steeve Bernier. Crosby est aujourd’hui considéré par plusieurs comme le meilleur joueur de hockey au monde. Les comparaisons sont parfois injustes, mais sa rage de vaincre rappelle Maurice Richard. « Sa détermination n’a d’égal que son humilité. Il est déterminé parce qu’il humble. Il ne pense pas qu’il est aussi bon qu’on le dit et il ne pense pas qu’il n’a pas besoin de travailler pour s’améliorer », croit Michel Germain.

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