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16 février 2018

Un « acheteur » de la cathédrale explique sa démarche

Opinion

©Photo TC Media - Charles Lepage

La promesse d'achat que nous (Jean Michaud et Alain Tremblay) avons remise le 14 février 2018 au propriétaire de la cathédrale (la Fabrique Saint-Germain de Rimouski) est une démarche logique et rationnelle.

En ce sens que cette offre mettait en relation d'affaires deux personnes morales, soit un acheteur réel et un vendeur potentiel. Le propriétaire du lieu que nous convoitons est soumis de façon méthodique à des pressions qui relèvent de croyances religieuses irrationnelles.
Vulgairement et en toute simplicité les croyances sont : « certitude plus ou moins grande par laquelle l'esprit admet la vérité ou la réalité de quelque chose. Adhésion de l'esprit qui, sans être entièrement rationnelle, exclut le doute et comporte une part de conviction personnelle de persuasion intime. Assentiment que donne l'esprit, sans réflexion personnelle et sans examen approfondi. Croyance commune....etc. » (1)
Placer en relation, le concret et l'abstrait, le réel et l'irréel, le rationnel et l'irrationnel , la connaissance et l'ignorance est de frapper de plein fouet le mur de l'incompréhension mutuelle. Dès lors, la recherche de l'équilibre, l'obtention d'un consensus et la naissance d'une démarche collective rationnelle deviennent illusoires. Et lorsque le sacré devient humain et personnel, les vérités irrationnelles et confuses illuminent l'esprit et guident l'homme dans sa spiritualité. Plus la spiritualité est ancrée, plus l'esprit est déconnecté de la réalité.
Finances

©Photo TC Media - archives Pierre Michaud

La cathédrale est fermée depuis plus de trois ans.

 Les états financiers de la Fabrique prouvent hors de tout doute raisonnable son incapacité à rencontrer ses obligations immobilières -

Modestement, notre action est très connectée à la réalité financière de notre Fabrique. Avec la responsabilité de maintenir l'accessibilité physique de cinq églises et d'une cathédrale, notre Fabrique, en 2017, accuse une perte opérationnelle de près de 80 000 $. Ce montant aurait été plus élevé n'eût été de la vente de l'église de Nazareth. Sans tenir compte de la valeur spéculative de son parc immobilier, l'actif se situe aux alentours de cinq cent quarante mille dollars (540 00$).

Ses états financiers prouvent hors de tout doute raisonnable son incapacité à rencontrer ses obligations immobilières. Pour maintenir son rythme de dépenses actuelles, notre Fabrique devra se départir d'une, de deux ou de trois autres églises. De ce fait notre proposition d'achat contribue à assurer la pérennité de la cathédrale et la survie des autres églises sous la juridiction de notre Fabrique. En ce sens que notre achat diminue considérablement les frais d'opérations reliés à l'entretien de son parc immobilier.
Comme le sacré ne peut pas intervenir dans le rationnel, nous avons cru bon faire cette démarche rationnelle dont le but bien avoué est de sauvegarder notre patrimoine bâti qu'est LA CATHÉDRALE DE RIMOUSKI.

PS. La fréquentation de nos églises est en déclin à vitesse grand V.
(1) centre national de ressources textuelles et lexicales.

Jean Michaud

Rimouski

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