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21 février 2018

Un projet qui allie culture, rites religieux et patrimoine

©Photo TC Media - Pierre Michaud

CATHÉDRALE DE RIMOUSKI. Le Regroupement diocésain pour la sauvegarde de la cathédrale de Rimouski souhaite qu’elle demeure la propriété de la Fabrique Saint-Germain et insiste pour qu’elle demeure un lieu de culte.

Ce sont les prémisses de base du projet présenté et développé par le Regroupement pour sauver l’église-mère de Rimouski, lors d’une assemblée d’information qui a attiré environ 200 personnes, à l’Hôtel Rimouski, mercredi soir. Une assemblée du même genre en avait attiré beaucoup plus, en septembre 2016, soit environ 600 personnes. Religion, patrimoine, histoire et culture sont les piliers du projet embryonnaire présenté notamment par des citoyens engagés comme Jacques Landry, Jean-Claude Roy, Georges Lévesque, Lise Saint-Pierre, l’ex-députée Suzanne Tremblay et le notaire Harold Thibault.

Ou on démolit la cathédrale, ou on se retrousse les manches pour la sauver. -Suzanne Tremblay

Le Regroupement ne veut pas bouleverser les choses. La cathédrale demeurerait la propriété de la Fabrique, mais on a besoin de l’appui de l’archevêché. « Nous souhaitons que les autorités compétentes prendront maintenant des décisions éclairées », dit le Regroupement, dans un document vidéo. Le sous-sol, pour les origines de la maçonnerie de la cathédrale, et l’intérieur de celle-ci; l’orgue Casavant, l’histoire religieuse, le projet de musée d’art sacré du photographe Michel Dompierre, la place de la religion dans l’histoire de Rimouski et la réputation de grands musiciens originaires de Rimouski sont autant d’atouts dont on pourrait tirer profit.

©Photo TC Media - Pierre Michaud

Il y avait environ 200 personnes, pour assister à l'assemblée d'information.

On propose la création d’un organisme à but non lucratif, les amis de la Cathédrale, la mise sur pied d’un concours d’orgue, la création d’une série de spectacles « carte blanche », le recours à la technologie pour mettre en valeur la cathédrale avec des visites virtuelles.

L’argent

Il faudra peut-être en venir à fermer d’autres églises de Rimouski pour sauver la cathédrale, a noté Jacques Landry, espérant de meilleurs échanges avec l’archevêché. « On tend d’abord la main à la Fabrique, pour faciliter les solutions constructives. » L’optimisme semble encore de mise. « Ou on démolit la cathédrale, ou on se retrousse les manches pour la sauver », tranche Suzanne Tremblay.

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