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13 mars 2018

Les gestionnaires de résidences pour aînés sensibilisés à la maltraitance

©Photo TC Media – Jean-Philippe Langlais

SÉCURITÉ. Les représentants Regroupement québécois des résidences pour aînés (RQRA) ont rencontré, mardi, une quinzaine de gestionnaires de résidences du Bas-Saint-Laurent afin d'aborder les principaux enjeux de l'industrie dont celui de la maltraitance.

Le gouvernement du Québec a récemment adopté une loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité. Le RQRA, qui compte une trentaine de membres au Bas-Saint-Laurent, profite de son passage dans la région pour déployer des efforts d'information et de sensibilisation auprès de ses membres en matière de prévention de la maltraitance chez les aînés.

Les dirigeants de résidences bas-laurentiennes ont eu l'occasion d'échanger avec une avocate, venue expliquer aux gestionnaires l'aspect légal de cette question. Le RQRA souhaite aussi diffuser une capsule vidéo destinée aux employés de résidences afin de favoriser des politiques de lutte contre la maltraitance. Selon le ministère de la Famille, la maltraitance toucherait environ 7 % des aînés. Dans le tiers des cas, la maltraitance est de nature financière.

« Il faut être en mesure de savoir ce qu'est la maltraitance et reconnaître les sept types de maltraitance (psychologique, physique, sexuelle, matérielle et financière, violation des droits, organisationnelle, et l’âgisme), les déceler et d'agir. On veut que tout le monde soit bien au fait de cela. Le gouvernement a parlé d'installer un filet de sécurité. Nous voulons être l'un des maillons de ce filet. Dans les résidences, le message est clair, c'est tolérance zéro pour ce qui est de la maltraitance envers nos aînés », souligne le président-directeur général du Regroupement, Yves Desjardins.

Si l'installation de caméras en CHSLD a été source de bien des débats, pour ce qui est des résidences pour aînés, cette mesure ne fait l'objet d'aucune contrainte. « Dans les résidences pour aînés, les gens signent un bail. C'est un domicile. On l'a dit en commission parlementaire, ils ont le droit d'installer le nombre de caméras qu'ils veulent dans leur appartement ou leur chambre. On n'a pas à interférer. Pour les espaces communs, beaucoup de résidences ont des systèmes de surveillance. C'est ce qu'on vend, la sécurité », ajoute M. Desjardins.

Main-d'oeuvre

La question de la main-d'œuvre demeure un défi perpétuel pour les gestionnaires de résidences, au Bas-Saint-Laurent comme ailleurs. Les besoins se font surtout sentir chez les préposés aux bénéficiaires et dans le secteur de l'alimentation. Selon une étude réalisée par le RQRA, le bassin de population active diminuera d'ici 2030, ce qui viendra compliquer les efforts de recrutement.

« Il faut vraiment trouver des stratégies pour recruter. Il faut être plus attrayant et séduisant. Cette main-d'œuvre peut être des jeunes, mais aussi des retraités qui se cherchent un emploi à temps partiel », signale Yves Desjardins.

En matière de sécurité incendie, le Regroupement salue l'injection d'un montant supplémentaire de 67 M$ pour aider les résidences à se doter de gicleurs. Celles-ci devront se conformer à cette obligation d'ici 2020.

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