17 mai 2018

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©Photo gracieuseté Frédéric Fortin

Un incident qui s’est ajouté à d’autres a fait que Frédéric Fortin, un père de famille qui a dû cesser de travailler, a contacté L’Avantage pour dénoncer ce genre de situations. Se rendant à l’Hôpital pour des traitements cette semaine, il a constaté que des chauffeurs de taxis, des taxis adaptés en attente de patients en perte d’autonomie, vraisemblablement, s’installent de longues minutes dans les cases de véhicules pour personnes handicapées.

« Je veux bien croire que les personnes qu’ils attendent sont des personnes handicapées mais les chauffeurs, eux, ne sont pas des personnes handicapées. C’est un manque de respect qui nous prive d’une place quand on est dans cette situation. Et on dirait qu’on n’a personne pour faire respecter les règlements, autant pour le stationnement des personnes handicapées que pour les espaces de parking pour les mères avec nourrisson », déplore-t-il.

« Depuis que je suis atteint de sclérose en plaques (2015), je suis évidemment beaucoup plus sensible à la question. Je marche relativement bien mais je suis limité en termes de distance. Après quelques appels à la police pour me plaindre et pour dénoncer certaines personnes, pas juste des taxis, qui prennent nos parkings sans avoir de vignette, j’ai l’impression que tout le monde s’en fout. Je me suis déjà fait répondre par une personne en autorité : « En avez-vous vraiment besoin? ». J’avoue que j’ai été très insulté. Il faut être à notre place pour comprendre », ajoute M. Fortin.

L’Avantage a transmise la photo de M. Fortin à la direction de l’établissement qui a vite réagi. « Cette pratique n'est pas acceptable et le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent fera le suivi pour corriger rapidement la situation », confirme la Conseillère cadre aux communications stratégiques à la présidence-direction générale et relations avec les médias du CISSS, Lise Chabot.