02 mai 2018

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M. Simard se dirigera vers la région de Montréal pour s’y établir, après 41 ans passés à Rimouski, à enseigner la philosophie, principalement, mais aussi d’autres matières académiques, au Cégep de Rimouski et à l’UQAR. Il aura aussi été un chroniqueur assidu et écouté, pendant une vingtaine d’années, à la radio d’ICI Radio-Canada Bas-Saint-Laurent. Une de ses dernières activités officielles sera le congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS, anciennement l’Association canadienne française pour l’avancement des sciences), à Chicoutimi, où il se rendra en compagnie d’un collègue, Jean Bernatchez. Ils y prononceront une conférence dont le thème est « Le Mystère Québec ».

Le plaisir réside dans le fait d’aider l’étudiant à progresser, quand la lumière s’allume dans ses yeux. Cela n’a pas de prix. -

« Je ne retourne pas à mes racines, qui sont au Lac-Saint-Jean, mais je me rapproche de ma famille et de mes petits-enfants. Eux sont à Saint-Nicolas et j’ai une grande partie de ma famille qui se trouve dans la région de Montréal. Je déménage dans deux ou trois semaines. Je dois d’abord corriger un dernier examen. L'une des choses dont je suis fier en ce qui concerne mon passage au Cégep, c’est d’avoir rédigé le Projet éducatif, en 2009. Ce fut fait au terme d'un processus de plusieurs mois qui a impliqué tous les groupes du Collège », exprime M. Simard.

« Au début, en 1977, j’enseignais à des étudiants de toutes les concentrations mélangées. À partir d’environ 1984, j’ai enseigné en sciences humaines, car je m’étais donné une formation additionnelle pour ce faire. Puis, à compter des années 1990, j’ai surtout enseigné au Programme sciences, lettres et arts. J’ai pris ma retraite du Cégep il y a huit ans. J’ai continué à donner des cours à l’Université des aînés. Je suis chargé de cours à l’UQAR depuis 30 ans, dans plusieurs départements. J’en ai donné toute une floppée », confie-t-il.

« Aventure qui n’a pas de prix »

Le Mystère Québec!

Le professeur, philosophe et chroniqueur Jean-Claude Simard déplore la couleur politique qu’a adoptée la capitale du Québec, au point où il refuse de s’y installer. C’est le thème de son intervention au congrès de l’Association francophone du savoir. « J’aurai pu aller retrouver mes enfants et mes petits enfants dans la région de Québec mais je m’y refuse parce que je ne me sentirais pas capable de vivre à Québec, même si c’est une très belle ville, riche aux plans culturel et historique, en raison de l’atmosphère politique, des groupes d’extrême-droite, des tendances caquistes, et des radios poubelle. Sans compter le maire roitelêt. Je ne suis pas capable d’envisager vivre dans ce contexte. J’y ai des amis qui sont des gens sensibles et qui sont découragés de voir l’orientation qui se prend, aux plans politique et social. »