Après cinq ans d’attente, ce dernier profite enfin d'une chance qu'il n'attendait plus. Le Rimouskois souhaite maintenant que la population soit sensibilisée davantage à l’importance du don d’organes. Son donneur avait préalablement autorisé le prélèvement de ses organes au moment de son décès. 

Malgré sa condition précaire, M. Huet tenait résolument à participer à la Marche du Rein organisée dimanche matin au Parc Beauséjour. L’événement de la Fondation canadienne du rein met en lumière, chaque année, les problèmes rencontrés par les personnes atteintes de maladies rénales et d'insuffisance rénale.

Pas difficile de signer une carte

 « Ce n’est pas difficile de signer une carte. À quoi servent nos organes à notre mort? Ils peuvent sauver tellement de vie. Ma première greffe provenait d’un accident. C’est un don exceptionnel et tu donnes la vie à quelqu’un d’autre. Je le souhaite à tous ceux qui se retrouvent sur une liste d’attente », indique M. Ouellet.

Les profits amassés seront remis à la Fondation canadienne du rein. Une activité comme la Marche du Rein offre aussi un lieu de rencontre pour les personnes atteintes de maladies rénales.

« C’est bien de réunir autant de gens en dehors des hôpitaux. On sensibilise la population au don d’organes, mais nous réunissons des citoyens afin de promouvoir la recherche. Il faut surtout continuer à faire des pressions pour assurer aux patients des services de qualité en région», estime la coordonnatrice au développement dans l’Est-du-Québec pour la Fondation, Maryse Néron.