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14 août 2018

Hommage à la « Reine du violon »

©Photo gracieuseté Laurie Castonguay

SAINT-GABRIEL. Un hommage à la « Reine du Violon », la violoniste Thérèse Rioux, a été rendu le dimanche 12 aout 2018, en marge du 16e Festival Country Western de Saint-Gabriel.

Un texte rédigé par une rédactrice originaire de Saint-Gabriel, Jocelyne Des Rosiers, installée maintenant à Matane, a été lu en l’honneur de Mme Rioux, 88 ans, dans une cérémonie officielle, par le populaire animateur, magicien et fantaisiste Jean Brisson. Celui-ci a même commencé sa présentation en lançant sa phrase d’ouverture d’émission bien connue : « Debout c'est l'heure. »

Comme elle est toute petite, on lui met un petit banc devant sa chaise afin qu’elle puisse taper du pied, tout en interprétant ses rigodons. -

Voici ce texte :

« À deux ans et demi, avec des petites pièces de bois qui lui servent d’instrument, Thérèse turlute, « reel » et tape du pied.  Lors des veillées à la maison, elle écoute religieusement les joueurs de violon et fredonne les airs entendus.  Son père décèle son intérêt pour la musique, et alors qu’elle a quatre ans et demi, il lui achète un violon.  Elle commence à gratter les cordes avec son archet et réussit à interpréter les airs retenus.  Très jeune, elle fait danser la parenté.  Comme elle est toute petite, on lui met un petit banc devant sa chaise afin qu’elle puisse taper du pied, tout en interprétant ses rigodons.  Les samedis soir, ses parents organisent dans leur maison des veillées de danses traditionnelles. »

Dextérité

« Thérèse a une grande dextérité au violon et est très déterminée.  Elle entend un air, une valse, un rigodon, un « reel » et l’enregistre dans sa tête.  Dotée d’une oreille absolue, cette spécialiste de violon folklorique fait vibrer les gigues, les quadrilles et les sets carrés et rayonne dans la région, au Québec et au Nouveau-Brunswick. »

« À partir des années 1970, elle enregistre sur microsillons, sur cassettes et sur disques compacts.  Avec la troupe Les Rigodons de Rimouski, regroupant des musiciens et danseurs en costumes d’autrefois et ceintures fléchées, elle voyage beaucoup et se rend même à Terre des Hommes, lors de l’Expo ‘67 à Montréal.  Elle joue avec les plus grands de la musique québécoise : La Bottine souriante, Jean Grimaldi, La Famille Soucy, Paul Bossé, Ti-Blanc Richard, Keven Desrosiers, Monsieur Pointu et de nombreux autres. »

« Elle participe à de nombreuses émissions de télévision : « Boubou », de Radio-Canada, avec l’animateur-chanteur Jacques Boulanger, « Appelez-moi Lise » de Lise Payette, « Soirée canadienne » de Télé-Métropole et, bien sûr, avec la complicité de Jean Brisson, à la radio et à la télé locale CJBR. »

« Elle gagne des concours et accumule de nombreux trophées, dont le Concours national de musique folklorique en 1973, pour ne mentionner que celui-là.  Son mari, monsieur Wilfrid, l’accompagne comme chauffeur particulier. »

« Cette dame, hors du commun, trouve le temps de s’impliquer socialement dans les organisations de la paroisse et dans les œuvres caritatives. Elle vit depuis 1975 à Forestville, mais est revenue souvent dans sa paroisse d’origine, Saint-Gabriel, comme artiste invitée.

La communauté gabriéloise, fière de sa renommée, était heureuse de l’entendre à nouveau lors de la fête organisée en son honneur.  Même à 88 ans, son coup d’archet fait l’envie de bien des jeunes violoneux. »

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