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07 septembre 2023

Véronique Bossé - vbosse@medialo.ca

Négociation : les membres du FIQ mettent leurs limites

Négociation : les membres du FIQ mettent leurs limites

©Photo : gracieuseté

Le déploiement de la bannière, le mardi 5 septembre.

Le syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires du Bas-Saint-Laurent (FIQ-SPSICR-BSL) a pris part à une activité de visibilité, le 5 septembre dernier, en déployant au viaduc du CN de Rimouski, une bannière où il était inscrit « Y’a des limites », dans le cadre de la négociation en cours. 

Il s’agit d’une action posée par le syndicat afin de rappeler au gouvernement que ses membres veulent de meilleures conditions de travail et de meilleures conditions salariales. Rappelons que le 7 novembre 2022, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) avait fait le dépôt de ses demandes au gouvernement. Depuis, la FIQ est en phase active de négociation.

« Ce qui est différent pour cette négociation, c’est que tout ce qui est dans notre cahier de demandes, que nous avons déposé en novembre dernier au gouvernement, a été construit avec une consultation qui a été faite à travers le Québec, où 80 000 membres ont été sollicités et où il y a eu un bon taux de participation », explique la présidente du FIQ-SPSICR-BSL, Joannie Dubé.

« Ces demandes proviennent des professionnels en soin, donc le syndicat s’est fait porte-parole de ces demandes, qui ont été identifiées en trois axes importants, desquelles découlent des demandes plus spécifiques, notamment pour le temps supplémentaire obligatoire (TSO), l’aménagement du temps de travail, etc. »

Les effets de l’exode

Le syndicat estime que ses membres, non seulement, méritent de meilleures conditions, mais que ces améliorations sont aussi essentielles pour offrir des soins de qualité aux patients dans les années à venir, tandis que les effets de l’exode des professionnels vers le secteur privé se font sentir.

« Le gouvernement a pratiquement injecté 1,5 milliard de dollars en agence privée. Il n’y a pas nécessairement une pénurie de personnel en soin, c’est plutôt qu’on vit un exode des professionnels en soin, du réseau public vers le réseau privé. Tant que les conditions de travail ne seront pas minimalement égales ou supérieures à celle du personnel en soin dans les agences privées, je pense que malheureusement, l’exode va continuer », se désole madame Dubé.

Répondre par la mobilisation

Les membres du syndicat sont maintenant rendus à l’étape de participer à la négociation, en mettant en place différents moyens d’action et de mobilisation, alors que la FIQ-SPSICR-BSL considère que les offres reçues jusqu’à maintenant ne tiennent pas la route.

« Les avancées se font à pas de tortues. Les contre-offres gouvernementales, notamment pour les hausses salariales, ne couvrent même pas l’inflation. Il est aussi question de temps supplémentaire après la semaine de travail régulière, qui n’est pas pour tous les professionnels, ni pour tous les secteurs d’activités, donc il y a une division du côté de la reconnaissance du temps supplémentaire. Pour la retraite, à la place d’avoir 35 ans de services, on nous demande 35 ans de services et 57 ans d’âge. Ce sont un peu les offres qui nous ont été présentées lors des derniers travaux. On en saura plus, sous peu, mais pour le moment, ce sont des offres qui sont pratiquement insultantes pour nos professionnels en soin. »

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